York University will lead a new initiative that aims to increase understanding of the impacts of populism on Canadian politics.
By: Ashley Goodfellow Craig
Launched in late 2023 at York’s Glendon Campus, the Observatory of Populism in Canada is a first-of-its-kind research endeavour that will work to generate, support and highlight empirical and theoretical research on populism’s role in Canadian society.
The Observatory is led by Emily Laxer, an associate professor of sociology at Glendon and York Research Chair in Populism, Rights and Legality, in collaboration with Rémi Vivès, an assistant professor of economics at Glendon, and Efe Peker, an assistant professor of sociology and political science at the University of Ottawa. The Observatory supports the University’s priority to advance research on compelling developments of our time.
“There is a great deal of confusion and debate about what populism means, how it manifests and what its impacts are,” says Laxer. “The Observatory’s overarching objective is to bring clarity and specificity to the conversation about populism in Canada through robust social scientific research, for the benefit of researchers, the media and the interested public.”
Populism, which researchers say is globally on the rise, is the notion that society can be divided into two conflicting groups: the pure “people”; and the corrupt “elite,” who are thought to undermine the general will. Data from Google Trends published in an Observatory brief shows that searches of “populism in Canada” have increased dramatically in number since 2016 – the year that saw Britain exit the European Union (“Brexit”) and the U.S. election of Donald Trump. The highest peaks in interest were recorded in 2018, the year the People’s Party of Canada was founded, and 2022, during the “Freedom Convoy.”
And, despite a growing interest, Laxer says there remains a lack of clarity about what populism means, and about the distinct, context-dependent ways that it manifests in Canada.
“The Observatory of Populism in Canada aims to address this by promoting and generating original research that elucidates the manifold dimensions of populism in Canadian political life,” she says.
The demand for research on the topic is urgent; until recently, a widespread narrative of Canadian “exceptionalism” held that Canada had not seen the rise in populist parties and movements witnessed elsewhere in the world. This, says Laxer, downplays the multiple, ideologically and regionally diverse expressions of populism in Canadian history and precludes a clear understanding of populism’s role in Canada today.
The Observatory grew out of, and is partially funded by, the York Research Chair in Populism, Rights and Legality, held by Laxer. One of its collaborators, Vivès, is working with the Observatory to develop a large-scale database that will enable the use of advanced quantitative analysis techniques to study manifestations of, and support for, populist framing on social media in Canada.
The Observatory team also includes a number of researchers – among them several York graduate and undergraduate students who are pursuing independent research related to the theme of populism, in both Canada and elsewhere.
The Observatory is a public-facing, collaborative endeavour. Further information, including research findings, can be found at yorku.ca/research/robarts/observatory-populism. Members of the York community are encouraged to send any inquiries to observatory.populism@yorku.ca.
York chapeaute une initiative de recherche sur le populisme au Canada
par Ashley Goodfellow Craig
L’Université York chapeaute [JR1] une nouvelle initiative visant à mieux comprendre les effets du populisme sur la politique canadienne.
Lancé à la fin 2023 sur le campus Glendon de l’Université York, l’Observatoire du populisme au Canada est un projet de recherche unique en son genre qui vise à générer, à soutenir et à mettre en évidence la recherche empirique et théorique sur le rôle du populisme dans la société canadienne.
L’Observatoire est dirigé par Emily Laxer, professeure agrégée de sociologie à Glendon et titulaire de la Chaire de recherche York sur le populisme, les droits et la légalité, en collaboration avec Rémi Vivès, professeur adjoint d’économie à Glendon et Efe Peker, professeur adjoint de sociologie et de science politique à l’Université d’Ottawa. L’Observatoire appuie la priorité de l’Université de faire avancer la recherche sur les développements marquants de notre époque.
« Il existe beaucoup de confusion et de débats sur la signification du populisme, sur ses manifestations et sur ses impacts, déclare Mme Laxer. L’objectif principal de l’Observatoire est d’apporter clarté et spécificité à la conversation sur le populisme au Canada grâce à une recherche solide en sciences sociales, au profit des chercheurs, des médias et du public intéressé. »
La rhétorique populiste, qui est en hausse dans le monde entier selon les chercheurs, divise la société en deux groupes antagonistes : le « peuple » pur et « l’élite » corrompue, qui est censée saper la volonté générale. Les données de Google Trends publiées dans un mémoire de l’Observatoire montrent que les recherches sur le « populisme au Canada » ont augmenté considérablement depuis 2016, l’année qui a vu la Grande-Bretagne sortir de l’Union européenne (Brexit) et l’élection de Donald Trump aux États-Unis. Les pics d’intérêt les plus élevés ont été enregistrés en 2018, année de la fondation du Parti populaire du Canada, et en 2022, lors du « Convoi de la liberté ».
Malgré cet intérêt croissant, Mme Laxer estime que l’on ne sait toujours pas précisément ce que signifie le populisme et quelles sont ses principales manifestations au Canada, selon le contexte.
« L’Observatoire du populisme au Canada vise à répondre à ce problème en promouvant et en générant des recherches originales qui élucident les multiples dimensions du populisme dans la vie politique canadienne », explique-t-elle.
Le besoin de recherche sur le sujet est pressant; jusqu’à tout récemment, un discours largement répandu sur « l’exceptionnalisme » canadien affirmait que le pays n’avait pas connu la montée des partis et mouvements populistes observée ailleurs dans le monde. Selon Mme Laxer, ce discours minimise les multiples expressions du populisme dans l’histoire canadienne, idéologiquement et régionalement diversifiées, et empêche de comprendre le rôle exact du populisme dans le Canada d’aujourd’hui.
L’Observatoire est issu de la Chaire de recherche de York sur le populisme, les droits et la légalité, dont Mme Laxer est titulaire, et est partiellement financé par cette chaire. L’un des collaborateurs, M. Vivès, travaille avec l’Observatoire pour développer une base de données à grande échelle qui permettra d’utiliser des techniques d’analyse quantitative avancées afin d’étudier les manifestations et le soutien à un cadre populiste sur les médias sociaux au Canada.
L’équipe de l’Observatoire comprend également un certain nombre de chercheurs, dont plusieurs étudiants et étudiantes de premier cycle et de cycle supérieur de l’Université York qui effectuent des recherches indépendantes sur le thème du populisme au Canada comme à l’étranger.
L’Observatoire est un projet collaboratif tourné vers le public. Vous pouvez trouver de plus amples informations, y compris les résultats de la recherche sur le site yorku.ca/research/robarts/observatory-populism. Les membres de la communauté de York sont invités à envoyer toute demande de renseignements à observatory.populism@yorku.ca.
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