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Lors de la conversation communautaire du lundi 10 juin, la présidente et la haute direction présenteront le plan budgétaire triennal qui vient d’être approuvé par le conseil d’administration. Ce plan est le fruit de prévisions prudentes, d’analyses sectorielles et de contributions de la communauté. Il décrit les priorités institutionnelles prenant en compte les défis budgétaires importants auxquels York et la plupart des autres établissements ontariens sont confrontés et présente des moyens d’y remédier.
Au cours des dernières années, York s’est efforcée de faire avancer les priorités du Plan académique de l’Université 2020-2025 : Bâtir un avenir meilleur, qui a été approuvé par le Sénat. En tirant parti de possibilités émergentes dans un contexte d’enseignement supérieur en rapide évolution, l’Université n’a cessé d’investir dans sa croissance en tant qu’établissement de premier plan dans l’enseignement postsecondaire et a établi des fondements solides pour sa stabilité financière. Une planification minutieuse lui a également permis de mitiger de nombreuses difficultés tout au long de la pandémie, notamment la fermeture des frontières dans le monde entier et le passage rapide à l’enseignement en ligne.
Néanmoins, l’impact à long terme de la COVID-19, combiné à d’autres changements mondiaux en matière de croissance démographique et de mobilité étudiante, et le plafond récent imposé par le gouvernement fédéral aux étudiants internationaux, ont sérieusement perturbé le secteur de l’enseignement supérieur, entraînant une baisse des inscriptions aux premier et deuxième cycles en 2023-2024, ce qui engendrera des répercussions dans les années à venir. Par ailleurs, en Ontario, la prolongation par le gouvernement du gel des droits de scolarité jusqu’à au moins 2026-2027 a réduit davantage les recettes du secteur, obligeant l’Université à concilier ses dépenses avec une réduction du nombre d’étudiants et une baisse des recettes.
L’impact combiné de ces facteurs, exacerbé par l’interruption de travail récente et la réouverture des négociations salariales liées au projet de loi 124, a engendré pour l’Université une situation financière critique, qui n’est que partiellement résolue par le report cumulé des dernières années. Elle doit combler un déficit de fonctionnement non négligeable de 30 M$ en 2024-2025, 80 M$ en 2025-2026 et 90 M$ en 2026-2027. Si ce déficit cumulé n’est pas comblé, l’Université risque de se trouver dans une situation financière négative d’ici 2026-2027.
L’Université York reste déterminée à offrir un environnement d’apprentissage de haute qualité et axé sur la recherche tout en renforçant le bien-être des communautés qu’elle dessert. Les efforts collectifs des corps professoral et enseignant, du personnel et de la population étudiante, ainsi que les investissements du gouvernement, des donateurs et des partenaires continuent à appuyer la réalisation de cette vision. De nombreux facteurs contribuent directement à cet élan positif comme l’augmentation des bourses et la mise en place de nouveaux services et programmes pour répondre aux besoins des étudiants et des employeurs, la possibilité de recruter plus d’étudiants sur le campus Markham, l’incidence positive que le projet d’école de médecine a déjà sur la réputation de l’Université et les succès de la recherche comme l’initiative Connected Minds, la récente subvention CREATE du CRSNG pour étudier les orages géomagnétiques et une subvention de la province de l’Ontario pour étudier les technologies de recherche durables.
Ces progrès se reflètent dans les palmarès mondiaux et nationaux. L’Université a notamment gagné plus de 100 places dans le récent classement QS sur le développement durable, se classant 118e sur plus de 1 400 établissements du monde entier, et York a été reconnue comme un employeur écologique et favorable à la diversité au Canada.
Le chemin qui reste à parcourir
Des mesures rapides et décisives doivent néanmoins être prises pour que York aligne ses dépenses sur la réduction des recettes provenant des inscriptions. Pour y parvenir avec un impact minimal sur l’Université et sa communauté, il est impératif de continuer à investir dans la croissance future, notamment dans l’amélioration et le développement des programmes, l’innovation pédagogique, y compris l’enseignement en ligne et flexible, la gestion stratégique des inscriptions (SEM), la recherche, l’innovation et la commercialisation, tout en rationalisant les frais généraux administratifs et en diversifiant les sources de revenus.
Outre l’intégration de provisions supplémentaires dans les budgets pour tenir compte de l’incertitude croissante dans l’enseignement supérieur, les mesures d’économie récentes comprennent la réduction des dépenses de fonctionnement discrétionnaires comme les dépenses de voyage et de représentation, le report des rénovations et la consolidation des unités d’enseignement. L’Université maintient son engagement à contrôler les coûts et à donner la priorité aux initiatives stratégiques qui l’aideront à maintenir sa trajectoire positive et à renforcer son incidence et sa réputation parmi les universités mondiales.
York a retenu 17 actions supplémentaires pour encadrer ces efforts. Les prochaines étapes consistent à consolider les groupes de travail chargés de diriger ces initiatives et à établir des objectifs et des critères de référence pour mesurer les progrès accomplis. En plus d’impliquer activement les membres du conseil d’administration et du Sénat et nos partenaires syndicaux, la présidente invite l’ensemble de la communauté universitaire à participer à la conversation communautaire du lundi 10 juin. Ce sera l’une des occasions de discuter du budget et du plan d’action.
La collaboration de l’ensemble de la communauté universitaire sera essentielle pour définir et mettre en œuvre le meilleur plan de redressement possible afin que l’Université York continue à prospérer pour les générations futures.