Glossaire
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- Religion et spiritualité / Croyances religieuses
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- Orientation sexuelle
- Diversité sociale / d’origines sociales diverses
- Justice sociale
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- Appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation (CVR)
- Populations sous-représentées
- Préjugés inconscients
- Modes de connaissance
- Suprématie blanche
2ELGBTQIA+ est un acronyme générique utilisé pour désigner les personnes ayant des orientations sexuelles et des identités de genre différentes. Les lettres représentent les personnes deux esprits, lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans/transgenres, queer/en questionnement, intersexuelles et asexuelles. « Le fait de mentionner les personnes deux esprits (2E) en premier lieu vise à reconnaître que les peuples autochtones [sic] sont les premiers peuples de cette terre et que leur compréhension du genre et de la sexualité précède la colonisation. Le “+” correspond à toutes les façons nouvelles et émergentes dont nous prenons conscience des orientations sexuelles et de la diversité des genres. » (Adapté du Glossaire des termes relatifs à l’équité et à l’inclusion, Université de la Colombie-Britannique.)
- Contexte et usage: Les taux de représentation de la communauté 2ELGBTQIA+ à York sont recueillis grâce aux données d’auto-identification des membres du personnel.
- Voir aussi Identité de genre, Expression de genre et Orientation sexuelle.
L’accessibilité est la mesure dans laquelle les structures physiques, pédagogiques et administratives sont (re)conçues pour permettre un engagement complet, pertinent et équitable de tous les membres de la communauté (comme définis dans ce document). L’accessibilité est également la mesure dans laquelle les personnes ayant un handicap peuvent accéder sans obstacle à un dispositif, un service ou un environnement L’accessibilité est également un processus : il s’agit de l’identification, de la suppression et de la prévention proactives des obstacles auxquels se heurtent les personnes en situation de handicap (extrait du Glossaire sur l’accessibilité du service à la clientèle en ligne du Conseil des universités de l’Ontario). L’accessibilité comprend notamment l’accès physique aux bâtiments sans s’y limiter. Dans sa conception élargie, elle comprend également, par exemple, la conception d’un accès physique, financier, sensoriel, social et linguistique (Stratégie de DEDI de l’Université York).
- Contexte et usage: La Politique de l’Université York en matière d’accessibilité respecte les normes établies par la Loi sur l’accessibilité pour les personnes handicapées de l’Ontario (LAPHO).
- Voir la conformité à la LAPHO de l’Université York.
L’âgisme est souvent à l’origine d’actes individuels de discrimination fondée sur l’âge, mais aussi de discrimination de nature plus systémique, comme dans la conception et la mise en œuvre de services, de programmes et d’installations. La discrimination fondée sur l’âge consiste à traiter les personnes différemment en raison de leur âge, ce qui est contraire à la législation sur les droits de la personne (Source: Fiche d’information, Commission ontarienne des droits de la personne)
- Contexte et usage: La définition de l’âge en vertu de la Politique de l’Université York sur les droits de la personne adopte la définition du Code des droits de la personne de l’Ontario.
L’antiracisme consiste à prendre des mesures proactives pour lutter contre l’inégalité raciale. Il diffère d’autres approches qui peuvent se concentrer sur le multiculturalisme ou la diversité, car il reconnaît l’existence d’un racisme systémique et s’attaque activement à la dynamique de pouvoir inégale entre les groupes et aux structures qui la soutiennent.
- Contexte et usage: Voir aussi race et racisme.
L’appartenance décrit des valeurs et des pratiques où personne n’est exclu de notre cercle de préoccupation. L’appartenance ne se limite pas à un simple accès; elle signifie avoir une voix significative et la possibilité de participer à la conception des structures politiques, sociales et culturelles. L’appartenance inclut le droit de contribuer à la société et aux institutions politiques et d’en exiger le respect. (Source: Othering and Belonging Institute, UC Berkeley)
- Contexte et usage: « L’Université York s’efforcera de créer une communauté plus inclusive et équitable où chaque personne a un sentiment d’appartenance et se sent respectée. » (Stratégie de DEDI de l’Université York).
- Voir aussi Inclusion.
L’appartenance autochtone fait référence aux titres et aux droits intrinsèques des peuples autochtones.
- Contexte et usage: Pour plus d’informations, voir le Cadre stratégique autochtone pour l’Université York.
Les Appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation (CVR). La CVR a donné aux personnes directement ou indirectement touchées par les séquelles du système des pensionnats indiens l’occasion de partager leurs histoires et leurs expériences. La CVR a passé six ans à voyager dans toutes les régions du Canada et a entendu plus de 6 500 témoins. Lors de l’événement de clôture en 2015, la CVR a publié son résumé, qui comprenait ses conclusions et 94 appels à l’action visant à réparer les séquelles des pensionnats et à faire avancer le processus de réconciliation au Canada. (Adapté de la Commission de vérité et réconciliation du Canada)
- Contexte et usage: Le Cadre stratégique autochtone pour l’Université York englobe les nouveaux projets et processus issus de notre réponse aux appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation, sans toutefois s’y limiter.
- Voir aussi Réconciliation.
Autochtone Le terme « autochtone » englobe les Premières nations, les Métis et les Inuits, collectivement ou séparément. C’est un terme privilégié dans l’usage international, par exemple dans la « Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones ». Dérivé de mouvements internationaux, il est davantage associé à l’activisme qu’à la politique gouvernementale et s’est donc imposé comme le terme recommandé.
- Contexte et usage: Pour plus d’informations, voir le Cadre stratégique autochtone pour l’Université York.
- Voir aussi Appartenance autochtone
Le capacitisme peut être défini comme un système de croyances, analogue au racisme, au sexisme ou à l’âgisme, qui considère que les personnes en situation de handicap sont moins dignes de respect et de considération, moins capables de contribuer et de participer, ou de valeur inhérente moindre que les autres. Le capacitisme peut être conscient ou inconscient; il peut être ancré dans les institutions, les systèmes ou la culture générale d’une société. Il peut limiter les possibilités des personnes en situation de handicap et réduire leur inclusion dans la vie de leur communauté. (Source:Politique sur le capacitisme et la discrimination fondée sur le handicap, Commission ontarienne des droits de la personne, 27 juin 2016)
- Contexte et usage: L’Université s’efforce de lutter contre le capacitisme, en partie par le biais de sesPolitiques, procédures et ressources en matière d’accessibilité, d’hébergement et de handicap.
- Voir aussi Accessibilité et Handicap.
Le colonialisme est un processus intentionnel par lequel un pouvoir politique d’un territoire exerce un contrôle sur un autre territoire. Il implique des relations de pouvoir inégales; des politiques et/ou des pratiques consistant à acquérir un contrôle politique total ou partiel sur d’autres personnes ou sur un territoire, à occuper le territoire avec des colons et à l’exploiter économiquement. (Source: Glossaire des termes relatifs à l’équité et à l’inclusion, Université de la Colombie-Britannique)
- Contexte et usage: Le Plan académique de l’Université, le Cadre stratégique autochtone pour l’Université York et le Cadre d’inclusion des personnes noires de York font tous référence à la compréhension de l’impact de la colonisation et à un processus actif de décolonisation du programme d’études afin de poursuivre l’excellence inclusive et de faire progresser l’équité.
La croyance En vertu du Code des droits de la personne de l’Ontario et de la Politique et les procédures de York en matière de droits de la personne, les droits relatifs à la religion et à la spiritualité sont désignés par le terme « croyance », qui désigne les croyances et les pratiques religieuses. La croyance peut également inclure d’autres systèmes de convictions non confessionnels qui, comme la religion, ont une influence considérable sur l’identité, la vision du monde et le mode de vie d’une personne (adapté de la Commission ontarienne des droits de la personne).
- Contexte et usage: La croyance est un motif de discrimination illicite selon la Politique de York en matière de droits de la personne. Voir également la Politique sur les mesures d’adaptation académiques pour les observances religieuses de la population étudiante pour plus d’informations sur l’engagement de l’Université à respecter les croyances et les pratiques religieuses de tous les membres de la communauté, et à faire des aménagements raisonnables et appropriés aux adhérents pour les observances des jours de signification religieuse.
La décolonisation est un principe fondamental de la stratégie de décolonisation, d’équité, de diversité et d’inclusion de York. La décolonisation fait référence aux processus de déconstruction des systèmes, institutions, logiques et pratiques coloniales afin de transformer les relations sociales et politiques avec les peuples autochtones. Il s’agit d’une approche collective qui centre et valorise les savoirs autochtones au service du rétablissement de la souveraineté autochtone et du rapatriement de leurs terres et modes de vie.
- Contexte et usage: York s’engage à reconnaître et à réparer la façon dont les institutions académiques perpétuent le colonialisme.
- Voir aussi Colonialisme
DEDI Abréviation de « décoloniser (ou décolonisation), équité, diversité et inclusion ». Le terme « décolonisation » ajouté avant « EDI » souligne l’importance d’aborder l’EDI à travers une perspective critique qui inscrit le travail dans un cadre anti-oppression et anticoloniale. Les termes équité, diversité et inclusion sont souvent regroupés pour décrire les efforts visant à créer des environnements plus favorables, plus représentatifs et plus équitables. L’équité, la diversité et l’inclusion sont trois valeurs distinctes qui se soutiennent et se renforcent. En les regroupant, la DEDI aborde également certaines des limites de l’utilisation antérieure de termes individuels comme « diversité », « égalité » ou « multiculturalisme ».
- Voir aussi Décolonisation, Équité, Diversité et Inclusion.
Discrimination Toute forme de traitement inégal fondé sur un motif du Code des droits de la personne de l’Ontario, qu’il s’agisse d’imposer des fardeaux supplémentaires ou de refuser des avantages. La discrimination peut être intentionnelle ou non. Il peut s’agir d’actions directes qui sont discriminatoires à première vue, ou de règles, pratiques ou procédures qui semblent neutres, mais qui désavantagent certains groupes. La discrimination peut prendre des formes évidentes ou se manifester de manière très subtile. Même si de nombreux facteurs influencent une décision ou une action, si la discrimination fait partie de ces facteurs, c’est une violation de cette politique. (Extrait de: Guide d’élaboration des politiques et procédures en matière de droits de la personne, Commission ontarienne des droits de la personne)
- Contexte et usage: La Politique de l’Université en matière de droits de la personne adopte la définition et l’interprétation de la discrimination en vertu du Code des droits de la personne de l’Ontario.
La diversité est un principe fondamental de la stratégie de DEDI de York. La diversité fait référence à l’existence de différences et à la diversité des expériences, des valeurs et des visions personnelles du monde qui découlent de ces différences de culture et de circonstances. Ces différences incluent la race, l’origine ethnique, l’orientation sexuelle, l’identité et l’expression de genre, les handicaps, l’âge, la classe sociale, la religion et la spiritualité, la situation géographique et internationale, etc.
- Contexte et usage: La diversité et l’inclusion font partie des cinq valeurs fondamentales de l’université. L’Université appuie et encourage la diversité en déterminant et en éliminant les obstacles et les préjugés, et en créant des milieux de travail et d’apprentissage exempts de harcèlement et de discrimination. (Stratégie de DEDI de l’Université York).
- Lorsque le terme « issu de la diversité » est utilisé, il ne doit s’appliquer qu’à un collectif entier (par exemple, « l’ensemble de la population étudiante est issu de la diversité ») et non à un sous-ensemble d’un collectif, ni comme un euphémisme pour des personnes historiquement, durablement ou systématiquement marginalisées (par exemple, « les étudiants issus de la diversité sont moins susceptibles de ressentir un sentiment d’appartenance »). Ce dernier usage suppose que l’autre partie du collectif n’est « pas issue de la diversité », ce qui est rarement exact et peut laisser entendre que certaines identités ou certains aspects de la diversité sont fondamentalement différents du reste du groupe. (Adapté de SAGE Reference Encyclopedia of Diversity in Education)
- Voir aussi Modes de connaissance.
Voir Diversité.
Les droits de la personne sont un droit universel selon lequel tous les individus doivent avoir accès à la liberté, à la justice et à la protection contre la discrimination et le harcèlement. Les individus doivent aussi avoir un accès égal à un climat qui préserve la dignité et la valeur des individus et des groupes. Le Code des droits de la personne de l’Ontario interdit les actions discriminatoires à l’encontre des personnes en raison d’un motif protégé (âge, ascendance, couleur, race, citoyenneté, origine ethnique, croyance, handicap, statut familial, état matrimonial, identité de genre, expression de genre, bénéfice de l’aide publique, casier judiciaire, sexe et orientation sexuelle), dans un domaine social protégé (hébergement/logement, contrats, emploi, biens, services et installations, appartenance à un syndicat ou à une association professionnelle).
- Contexte et usage: Chaque membre de la communauté de York est protégé par la Politique et les procédures de York en matière de droits de la personne. Vous pouvez vous adresser à un responsable de résolution des cas du Centre pour les droits de la personne, de l’équité et de l’inclusion si vous avez des questions, des préoccupations ou si vous avez besoin d’aide concernant des sujets ayant un impact sur vos droits. Pour les définitions des motifs du Code énumérés dans la définition ci-dessus, veuillez consulter la Politique et les procédures de York en matière de droits de la personne.
L’équité est un principe fondamental de la stratégie de DEDI de York. L’équité fait référence à l’assurance d’un traitement, d’une accessibilité, d’une perspective et d’une progression équitables pour la population étudiante, le corps professoral, le corps enseignant et le personnel, à toutes les étapes de la formation et du développement de carrière. Faire de l’équité un principe directeur signifie que l’Université respecte et valorise les différences de ses membres en déterminant et en éliminant activement les obstacles, notamment les obstacles structurels, afin de garantir que les groupes historiquement exclus aient les mêmes chances de s’épanouir pleinement à l’Université York. (Stratégie de DEDI de l’Université York).
- Contexte et usage: Dans le contexte universitaire, l’équité exige la création de possibilités pour les membres de la population étudiante, du personnel, et des corps professoral et enseignant historiquement, durablement ou systématiquement marginalisées, afin qu’ils aient un accès égal à l’éducation, aux programmes et aux possibilités de développement permettant de combler l’écart en matière de réussite. Il faut pour cela reconnaître qu’il existe des inégalités, que tout le monde ne part pas du même endroit et n’a pas la même histoire, et que des mesures délibérées visant à supprimer les obstacles aux possibilités peuvent être nécessaires pour garantir des processus et des résultats équitables. (Source: Glossaire des termes relatifs à l’équité et à l’inclusion, Université de la Colombie-Britannique)
L’équité en matière d’emploi est un processus de planification continue utilisé par les employeurs pour :
- Identifier et éliminer les obstacles dans les procédures et politiques d’emploi.
- Mettre en place des politiques et des pratiques positives pour éliminer les obstacles systémiques.
- Assurer une représentation appropriée des quatre groupes désignés par le gouvernement fédéral dans toutes les professions et à tous les niveaux de l’organisation. Dans la législation canadienne sur l’équité en matière d’emploi, les groupes défavorisés ont été définis comme étant les Autochtones, les femmes, les personnes en situation de handicap et les personnes racialisées. York, en tant qu’institution, reconnaît ces quatre catégories ainsi que la catégorie générale des personnes 2ELGBTQIA+.
- Favoriser un climat d’équité et attirer les talents dans l’organisation. (Adapté de Équité en matière d’emploi et auto-identification de York.)
- Contexte et usage: L’Université York s’engage à respecter l’équité en matière d’emploi et veille à la représentation des groupes désignés ci-dessus. Voir le Rapport annuel sur l’équité en matière d’emploi pour plus d’informations (en anglais seulement).
L’expression de genre fait référence à la manière dont une personne exprime ou présente publiquement ou extérieurement son identité de genre. Cela peut inclure des expressions physiques, comme l’apparence, et peut être présenté par les cheveux, le maquillage, le style vestimentaire, la voix et le langage corporel, ou le comportement. Le nom et les pronoms choisis par une personne sont également des moyens courants d’exprimer son genre. De différentes manières et à différents moments, les gens peuvent changer la façon dont ils expriment leur identité de genre.
- Contexte et usage: Outre la façon dont les personnes choisissent d’exprimer leur genre, la façon dont les autres perçoivent l’expression de leur genre peut également avoir une grande incidence sur l’expérience d’une personne. L’expression de genre a été ajoutée au Code des droits de la personne de l’Ontario comme motif de protection contre la discrimination.
- L’expression de genre est également un motif protégé en vertu du Code des droits de la personne de l’Ontario et de la Politique de l’Université York sur les droits de la personne. Voir aussi Gender Identity and Gender Expression: A Guide for Students, Faculty and Staff (en anglais seulement).
Les groupes en quête d’équité sont des communautés qui rencontrent des obstacles collectifs majeurs dans leur participation à la société. Il peut s’agir de barrières comportementales, historiques, sociales et environnementales fondées sur l’âge, l’origine ethnique, le handicap, le statut économique, le genre, la religion, la nationalité, la race, l’orientation sexuelle et le statut de transsexuel, etc. Les groupes en quête d’équité sont ceux qui sont confrontés à la discrimination ou à des obstacles à l’égalité d’accès, de possibilités et de ressources et qui recherchent activement la justice sociale et la réparation. (Source: Glossaire des termes relatifs à l’équité et à l’inclusion, Université de la Colombie-Britannique)
- Contexte et usage: York a choisi d’utiliser le terme « en quête d’équité » plutôt que « méritant l’équité ».
- Voir aussi Populations sous-représentées et Groupes historiquement exclus.
Le handicap doit être interprété au sens large. Il comprend les conditions actuelles et passées. Les handicaps sont définis comme étant les conditions énoncées dans le Code des droits de la personne de l’Ontario. Ils peuvent être visibles ou non visibles (parfois appelés invisibles ou cachés). Les handicaps visibles sont des handicaps qui sont facilement observés ou reconnus. Par exemple, les personnes aveugles qui utilisent un chien-guide ou les personnes à mobilité réduite qui utilisent un fauteuil roulant ont un handicap visible. Les handicaps non visibles, quant à eux, ne sont pas immédiatement apparents. Les personnes ayant des difficultés d’apprentissage ou des troubles de santé mentale, les personnes souffrant de problèmes médicaux comme le diabète, et de nombreuses personnes malentendantes ont des handicaps non visibles. De même, les handicaps peuvent être temporaires ou permanents. (Source: https://accessibility.students.yorku.ca/sites/default/files/pdf/Faculty-Resource-Guide%20SUMMER%202020R.pdf, 2020, en anglais seulement)
- Contexte et usage : Pour plus d’informations, voir la Politique de York relative aux mesures d’adaptation pour les étudiants et étudiantes en situation de handicap, la Politique de York relative aux mesures d’adaptation en milieu de travail pour les personnes en situation de handicap et le Faculty Resource Guide.
Le harcèlement est défini comme étant « le fait pour une personne de faire des remarques ou des gestes vexatoires lorsqu’elle sait ou devrait raisonnablement savoir que ces remarques ou ces gestes sont importuns ». (Extrait de la Commission ontarienne des droits de la personne)
- Contexte et usage: À York, le harcèlement est défini conformément à la politique, au code, au règlement ou à la convention collective pertinents et applicables à la ou aux personnes ou incidents en cause. La définition du harcèlement dans le Code des droits de la personne de l’Ontario, tel que modifié, s’applique également aux membres de la communauté en ce qui concerne les services, le logement et l’emploi.
- Pour plus d’informations, consultez les politiques de York relatives à un lieu de travail sain. Les ressources à York comprennent le Centre des droits de la personne, de l’équité et de l’inclusion pour les préoccupations liées au Code des droits de la personne, le Centre d’intervention contre la violence sexuelle pour les questions relatives au harcèlement sexuel et le Bureau des relations avec la communauté étudiante (OSCR) pour la communauté étudiante.
L’homophobie est la peur, la haine, la gêne ou la méfiance à l’égard des personnes qui sont lesbiennes, gaies ou bisexuelles et/ou qui s’expriment d’une manière qui remet en cause les rôles traditionnels des hommes et des femmes. L’homophobie peut provenir de la peur de s’associer à des personnes de la communauté 2ELGBTQIA+ et/ou d’être soi-même perçu comme étant gai, lesbienne ou bisexuel. (Source: Le planning familial, benjamin lee hicks, Le Glossaire de la Licorne, 2018)
L’identité de genre est l’expérience interne et individuelle d’une personne en matière de genre. C’est le sentiment qu’a une personne d’être une femme, un homme, les deux, ni l’un ni l’autre ou n’importe où dans le spectre des genres. L’identité de genre ne correspond pas au sexe assigné à une personne ni à son orientation sexuelle. L’identité de genre d’une personne peut changer avec le temps. Le genre actuel d’une personne peut différer de celui qui lui a été attribué à la naissance et peut différer de ce qui est indiqué sur les documents juridiques actuels. Exemples d’identités de genre : femme, homme, cisgenre (y compris homme ou femme cisgenre), transgenre, non binaire, non conforme au genre. (Adapté de: Boîte à outils Safer Spaces de York et Statistique Canada)
- Transgenre: Une personne dont l’identité de genre diffère du sexe qui lui a été assigné à la naissance peut s’identifier comme transgenre, par exemple. Ce terme peut avoir un sens générique pour désigner un éventail d’identités et d’expériences de genre.
- Cisgenre: Une personne dont l’identité de genre ne correspond pas au sexe qui lui a été attribué à la naissance.
- Non binaire: Une personne qui s’identifie comme non binaire peut avoir une identité de genre intermédiaire ou au-delà aux notions d’« homme » ou de « femme » ou n’avoir aucun genre, de façon permanente ou occasionnelle. L’identité de genre non binaire est comprise comme plus large, moins définie et potentiellement plus fluide.(benjamin lee hicks, Le Glossaire de la Licorne, 2018)
- Contexte et usage: L’identité sexuelle est également un motif protégé en vertu du Code des droits de la personne de l’Ontario et de la Politique de l’Université York sur les droits de la personne.
- Voir aussi Expression de genre et 2ELGBTQIA+
L’inclusion est un principe fondamental de la stratégie d’équité, de diversité et d’inclusion de York. L’inclusion consiste à permettre à toutes les personnes présentes sur les campus de profiter pleinement des possibilités offertes par l’Université et à veiller à ce qu’elles éprouvent un sentiment d’appartenance Elle signifie que nous valorisons et encourageons une participation pleine et constructive des personnes et des groupes historiquement et structurellement exclus, dans un climat sain et stimulant.
- Contexte et usage: Le Plan académique de l’Université York, la Politique relative aux mesures d’adaptation pour les étudiants et étudiantes en situation de handicap et le Cadre d’inclusion des personnes noires confirment l’importance de l’inclusion et de la conception inclusive.
- Voir aussi Appartenance.
Individus et groupes historiquement/structurellement/systémiquement exclus désigne les personnes ou les groupes qui ont été exclus ou privés de leurs droits tout au long de l’histoire, et dont l’héritage comprend des obstacles quotidiens qui ont contribué aux inégalités passées et perpétuent les inégalités actuelles qui s’aggravent avec le temps. Dans la législation canadienne sur l’équité en matière d’emploi, ces groupes défavorisés ont été définis comme étant les Autochtones, les femmes, les personnes en situation de handicap et les personnes racialisées. York, en tant qu’institution, reconnaît également ces quatre catégories ainsi que la catégorie générale des personnes 2ELGBTQIA+ comme étant historiquement mal desservies et/ou exclues. Les systèmes, les politiques, les pratiques, la culture, les comportements et les croyances continuent de maintenir ces obstacles. Souvent, il ne s’agit pas d’un effort individuel intentionnel, mais plutôt d’un effort systématique de discrimination. C’est une pratique inconsciente et non reconnue qui consiste à faire les choses comme elles ont toujours été faites (et à recréer les exclusions historiques). Parfois, le terme « mal desservi » est également utilisé pour décrire spécifiquement le manque de services ou d’accessibilité des services pour les groupes historiquement exclus, ou la reconnaissance de ces derniers. (Source: Glossaire des termes relatifs à l’équité et à l’inclusion, Université de la Colombie-Britannique)
- Contexte et usage: L’Université York reconnaît qu’il existe des populations historiquement défavorisées et sous-représentées. Nous reconnaissons que les politiques, les pratiques, les processus informels et la langue élaborés par et pour des groupes particuliers de personnes en ayant à l’esprit une norme par défaut, créent des barrières structurelles qui limitent l’accès et l’inclusion d’autres personnes ou groupes de personnes.
- Voir aussi Populations sous-représentées et Équité en matière d’emploi.
L’intersectionnalité est un principe fondamental de la stratégie de DEDI de York. Ce terme décrit la nature inter-reliée des catégorisations sociales telles que la race, la classe sociale, le handicap, l’orientation sexuelle et l’identité de genre, tel qu’ils s’appliquent à un individu ou à un groupe donné. Les identités intersectionnelles créent des systèmes de discrimination ou de désavantage qui se chevauchent et sont interdépendants. (Adapté du Oxford Dictionary Online.)
- Contexte et usage: Le terme a été inventé par Kimberlé Crenshaw, avocate, défenseure des droits civils et spécialiste de la théorie de la race critique, pour décrire les « diverses façons dont la race et le genre s’entrecroisent pour façonner les aspects structurels et politiques de la violence contre les femmes de couleur ». [Notre traduction] (Crenshaw, Kimberlé. Mapping the Margins: Intersectionality, Identity Politics, and Violence against Women of Color. Stanford Law Review, Vol. 43, No. 6 (July 1991), pp. 1241-1299)
- L’application d’une approche intersectionnelle est une pratique efficace dans de nombreux domaines (p. ex., le travail sur l’équité, la recherche et les plaintes relatives aux droits de la personne fondées sur des motifs multiples), car elle tient compte des nombreux obstacles et désavantages auxquels les individus peuvent être confrontés.
La justice sociale fait référence à la création d’une société juste et égale dans laquelle chaque personne compte, où ses droits sont reconnus et protégés, et où les décisions sont prises en toute équité et honnêteté. (Adapté du Oxford Dictionary.) Lorsque des distinctions arbitraires sont faites entre les individus et les groupes dans l’attribution des droits fondamentaux, des responsabilités et des possibilités, les conditions de la justice sociale sont grandement diminuées; lorsque tous les membres de la société bénéficient d’une liberté égale pour poursuivre leurs objectifs, la justice sociale peut potentiellement s’épanouir. (Extrait de The SAGE Encyclopedia of Qualitative Research Methods)
- Contexte et usage: L’engagement de York en faveur de la justice sociale est énoncé dans le Plan académique de l’Université et le Cadre d’inclusion des personnes noires.
La marginalisation est un processus social par lequel des individus ou des groupes sont (intentionnellement ou non) écartés de l’accès au pouvoir et aux ressources et considérés comme insignifiants, périphériques ou moins utiles/privilégiés par une communauté ou la société « dominante ». (Source: Glossaire des termes relatifs à l’équité et à l’inclusion, Université de la Colombie-Britannique)
- Contexte et usage: « York a pour objectif de former et d’habiliter tous les membres de la communauté à réfléchir de façon critique aux systèmes de marginalisation et d’oppression. Il s’agit notamment d’une meilleure compréhension du pouvoir et des privilèges et de la nécessité pour tous les membres de la communauté d’œuvrer en faveur de l’équité et de la justice. »(Stratégie de DEDI de l’Université York)
- Pour plus d’informations sur le lien entre la marginalisation et la race, voir le document Lutte contre le racisme anti-Noirs: un Cadre pour l’inclusion des personnes noires.
- Voir aussi Oppression.
Modes de connaissance En général, le terme se rapporte à l’épistémologie ou à la théorie de la connaissance : comment nous savons, ce que nous savons. Toutefois, l’expression « modes de connaissance » a une connotation nettement critique, féministe et anticoloniale. Elle émerge de diverses traditions critiques qui ont remis en question les modes de connaissance dominants et privilégiés. Les perspectives critiques s’appuient sur l’idée que la connaissance de tout objet est conditionnée par la perspective sociale et historique de la personne qui la connaît et est également influencée par les relations de pouvoir. (Adapté de Anderson, Feminist Epistemology: An Interpretation and a Defense, 1995)
- Contexte et usage: L’acceptation de la diversité des modes de connaissance en tant que valeur fondamentale de l’Université York a trait à la promotion de l’ouverture et de la compréhension interculturelles et mondiales. Ainsi, la diversité englobe également les différences ou la diversité des formations, de perspectives, d’opinions, d’heuristiques, de disciplines, de facultés, de compétences et de possibilités d’apprentissage.
- Le respect des approches autochtones en matière de connaissances et d’apprentissage est inclus comme principe clé dans le Cadre stratégique autochtone pour l’Université York: Un guide pour l’action.
Oppression Les façons évidentes et subtiles dont les groupes dominants maintiennent injustement leur statut, leurs privilèges et leur pouvoir sur les autres, en utilisant des menaces ou la force physique, psychologique, sociale ou économique. L’oppression est souvent systémique et peut se manifester de diverses manières, notamment le racisme, le sexisme, l’homophobie, la discrimination fondée sur la capacité physique, la transphobie et les préjugés de classe. L’oppression se manifeste souvent de manière non uniforme, par exemple, l’oppression à l’égard des femmes peut se manifester différemment pour différents groupes sociaux, de manière évidente ou cachée, et différentes formes d’oppression peuvent s’entrecroiser. (Adapté du Glossaire des termes du 519 (en anglais) et du Glossaire des termes de la Fondation canadienne des relations raciales.)
- Contexte et usage: La boîte à outils « Building Safer Spaces » du Centre d’intervention, de soutien et d’éducation contre la violence sexuelle indique que « la reconnaissance de l’oppression est importante pour créer un espace plus sécuritaire […] où nous agissons tous et toutes avec attention et compassion envers les personnes qui nous entourent ».
- Voir aussi marginalisation, privilège, et l’intersectionnalité.
L’orientation sexuelle fait référence au sentiment interne d’une personne quant à son identité sexuelle ou à son auto-identification en tant que personne bisexuelle, hétérosexuelle, gaie, pansexuelle, queer, etc. (Adapté du dictionnaire Merriam Webster.) C’est également un motif protégé par le Code des droits de la personne de l’Ontario. L’orientation sexuelle ou l’identité sexuelle est distincte de l’identité de genre.
- Contexte et usage: Voir le rapport annuel sur l’équité en matière d’emploi et la Politique et les procédures de York en matière de droits de la personne.
- Voir aussi 2ELGBTQIA+.
Patriarcat Les normes, valeurs, croyances, structures et systèmes qui accordent le pouvoir, les privilèges et la supériorité aux hommes et, par conséquent, marginalisent et subordonnent les personnes qui ne sont pas des hommes. (Adapté du Glossaire des termes de la Fondation canadienne des relations raciales.) Ce type de pouvoir est construit socialement contrairement à quelque chose de biologique ou d’inné. (Kate Millett, Sexual Politics, 1970)
Personnes en situation de handicap Personnes vivant avec un ou plusieurs handicaps temporaires, durables ou récurrents.
- Contexte et usage: La stratégie DEDI de York a choisi d’utiliser le terme « personnes en situation de handicap », tout en comprenant que toutes les personnes vivant avec un handicap ne choisissent pas d’employer ce terme collectif, qui ne rend pas compte des nuances du handicap au vu du large éventail des expériences vécues.
- Pour plus d’informations, voir la Politique de York relative aux mesures d’adaptation pour les étudiants et étudiantes en situation de handicap, la Politique de York relative aux mesures d’adaptation en milieu de travail pour les personnes en situation de handicap et le Faculty Resource Guide.
- Voir aussi Handicap.
Les populations sous-représentées sont des individus ou des groupes dont la représentation est insuffisante ou inadéquate dans divers aspects de la vie universitaire; cette représentation est souvent déterminée par rapport à leur composition proportionnelle dans la société canadienne, mais dans le contexte universitaire, d’autres considérations peuvent également l’emporter sur la représentation strictement proportionnelle. Dans le contexte de l’université, on les appelle aussi les populations mal desservies. (Adapté du Glossaire des termes relatifs à l’équité et à l’inclusion, Université de la Colombie-Britannique)
- Contexte et usage: La stratégie de DEDI de York reconnaît qu’il existe des populations historiquement mal desservies et sous-représentées dans la communauté universitaire. Nous reconnaissons que les politiques, les pratiques, les processus informels et la langue élaborés par et pour des groupes particuliers de personnes en ayant à l’esprit une norme par défaut, créent des barrières structurelles qui limitent l’accès et l’inclusion d’autres personnes ou groupes de personnes. (Stratégie de DEDI de l’Université York).
- Voir aussi Groupes en quête d’équité et Groupes historiquement exclus.
Les préjugés de classe sont un ensemble de pratiques et croyances individuelles, culturelles ou institutionnelles assignant une valeur aux gens selon leur statut socio-économique, entraînant de ce fait un traitement différentiel. (Fondation canadienne des relations raciales)
- Contexte et usage: Bien que la classe sociale ou les antécédents économiques ne constituent pas un motif de discrimination en vertu du Code des droits de la personne de l’Ontario, le fait de recevoir une aide publique (en matière de logement) l’est. La stratégie d’EDI mentionne également le contexte de l’accessibilité, y compris « l’accessibilité financière » : l’accessibilité n’est pas seulement l’accès physique aux bâtiments. Dans sa conception élargie, elle comprend également, par exemple, la conception d’un accès physique, financier, sensoriel, social et linguistique (Stratégie de DEDI de l’Université York).
Les préjugés inconscients (ou implicites, cachés) sont des processus mentaux ou des schémas intériorisés qui fonctionnent en dehors de notre conscience, de notre prise de conscience intentionnelle ou de notre contrôle. Les préjugés inconscients incluent notamment (sans s’y limiter):
- Le biais d’affinité: tendance à se montrer favorable et/ou à ressentir plus d’affinités envers les personnes qui nous ressemblent davantage. Ce biais peut être fondé sur un aspect de l’identité que nous partageons avec ces personnes ou sur des intérêts et des antécédents similaires.
- Biais d’attribution: façon dont les gens expliquent le comportement ou les résultats pour eux-mêmes ou pour les autres. Par exemple, le fait d’attribuer la réussite d’une personne à ses capacités naturelles, plutôt que de considérer cette réussite comme le résultat de la chance ou du favoritisme.
- Le biais de confirmation: tendance à accepter, rechercher, interpréter ou favoriser plus facilement les informations qui s’alignent ou s’accordent avec les croyances et opinions existantes.
- Biais de performance: évaluation de la compétence des personnes basée sur un aspect de leur apparence ou de leur identité.
(Adapté du Glossaire des termes relatifs à l’équité et à l’inclusion, Université de la Colombie-Britannique, de la SAGE Encyclopedia of Qualitative Research Methods et de Unconscious Bias: What Is Yours?)
- Contexte et usage: Dans le cadre de ses engagements en faveur de l’équité et d’une plus grande inclusion, l’Université York a imposé une formation sur les préjugés inconscients à certains comités d’embauche.
- Voir le programme EDI des Chaires de recherche du Canada de York et la série d’ateliers sur le respect, l’équité, la diversité et l’inclusion (REDI) du Centre des droits de la personne, de l’équité et de l’inclusion.
Le privilège fait référence au pouvoir, aux bénéfices, aux avantages, à l’accès et/ou aux possibilités non acquis qui existent pour les membres du ou des groupes dominants de la société, comme les hommes, les personnes blanches, les personnes riches et les personnes valides et neurotypiques. Il peut également faire référence au privilège relatif d’un groupe par rapport à un autre. (Adapté du Glossaire des droits de la personne de la Commission ontarienne des droits de la personne.)
- Contexte et usage: « York a l’intention de former et d’habiliter tous les membres de la communauté à penser de façon critique aux systèmes de marginalisation et d’oppression. Cela inclut une compréhension plus profonde des privilèges et de la nécessité pour tous les membres de la communauté d’œuvrer envers l’équité et la justice. » (Stratégie de DEDI de l’Université York) Ce principe est repris dans le Cadre de la lutte contre le racisme anti-Noirs, où il est reconnu qu’il est nécessaire d’adopter une approche forte, responsable et orientée vers l’action pour démanteler les structures de pouvoir et de privilège profondément enracinées qui permettent au racisme anti-Noirs de prospérer.
Racialisé est dérivé du terme « racialisation » inventé par Omi et Winant.Utiliser le terme « racialisé » plutôt que des termes comme « minorité visible » est une façon de reconnaître les implications problématiques de l’utilisation de termes généraux ou de catégories raciales ou ethniques individuelles, comme Noir, Asiatique, Latinx ou Arabe, sans contexte clair. L’une des préoccupations, entre autres, est de participer involontairement (si ce n’est sans critique) à la « naturalisation » de ces catégories raciales. En ce sens, l’utilisation de « racialisé » comme terme descriptif attire l’attention sur la construction sociale de la « race » et contredit l’hypothèse selon laquelle les idées sur la race (ou les effets du racisme) sont « naturelles » ou biologiques. Comme le décrivent Omi et Winant, la racialisation est un processus de signification: l’extension de la signification raciale à une relation, une pratique sociale ou un groupe précédemment non classifié sur le plan racial. Ils notent que la racialisation est un processus idéologique historiquement spécifique. L’idéologie raciale est construite à partir d’éléments conceptuels ou discursifs préexistants et émerge des luttes entre des projets et des idées politiques concurrents qui cherchent à articuler différemment des éléments similaires(Omi et Winant, Racial Formation in the United States from the 1960s to the 1980s, 1986). De plus, l’utilisation de termes comme « minorité » ne tient pas compte de l’exclusion historique ou de la dynamique du pouvoir; ils ne décrivent pas non plus avec précision les changements démographiques.
- Contexte et usage: York utilise le terme « racialisé » dans des documents comme le Sondage sur l’équité en matière d’emploi pour décrire les personnes de couleur qui étaient auparavant appelées « minorités visibles ».
Le racisme est une forme de discrimination qui se définit comme toute action individuelle ou pratique institutionnelle qui traite les gens différemment en raison de la couleur de leur peau ou de leur origine ethnique. (Adapté de Understanding Racism: A Guide for Students, Faculty and Staff.) Dans certains cas, les gens ne se rendent même pas compte qu’ils ont ces croyances. Il s’agit plutôt d’hypothèses qui ont évolué au fil du temps et qui font partie intégrante des systèmes et des institutions. (Adapté du Glossaire des droits de la personne, Commission ontarienne des droits de la personne.) La race est également l’un des motifs protégés par le Code des droits de la personne de l’Ontario.
- Contexte et usage: “[York][York] comprend et reconnaît que le racisme et la suprématie blanche font partie du monde universitaire depuis sa création. Par conséquent, les Noirs, les Autochtones et les autres peuples racialisés ont souffert d’innombrables façons. Nous regrettons les préjudices subis par les membres de la communauté étudiante, des corps professoral et enseignant, du personnel et de la communauté noire. L’Université York s’engage à s’attaquer au racisme systémique et prendra des mesures pour apporter des changements. » (Extrait du Cadre de la lutte contre le racisme anti-Noirs)
- Une forme précise de racisme est le racisme anti-Noirs, qui est omniprésent et bien ancré dans la société canadienne. Le racisme anti-Noirs est défini comme « les préjugés, les attitudes, les croyances, les stéréotypes et/ou la discrimination qui visent les personnes d’origine africaine et qui trouvent leur origine dans leur histoire et leur expérience uniques de l’esclavage et de la colonisation ». Le racisme anti-Noirs est ancré dans toutes les institutions et l’Université York n’est pas épargnée. En tant que site de création et de diffusion de connaissances, il est essentiel que York remette en question et cesse de reproduire et de renforcer le racisme anti-Noirs. (Adapté du Cadre de la lutte contre le racisme anti-Noirs.)
- Voir aussi Discrimination.
La réconciliation désigne un processus visant à établir et à pérenniser des relations respectueuses et éthiques entre les peuples autochtones et le reste du Canada, relations fondées sur la compréhension et le respect mutuels. Elle englobe les nouveaux projets et processus issus de notre réponse aux appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation, sans toutefois s’y limiter. (Adapté de la stratégie de DEDI de York.)
- Contexte et usage: Le Conseil autochtone a souligné que le concept de réconciliation est au cœur du Cadre stratégique autochtone pour l’Université York.
- Voir aussi Appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation.
Voir Croyance.
Le sexisme est un préjugé ou une discrimination fondée sur le sexe et l’identité de genre; les comportements, conditions ou attitudes qui favorisent les stéréotypes des rôles sociaux fondés sur l’identité de genre. Dans un système patriarcal, le sexisme est le plus souvent dirigé contre les femmes ou les personnes considérées comme des femmes. Le sexisme peut être conscient ou inconscient. Il peut être ancré dans les institutions, les systèmes ou la culture générale d’une société. (Adapté de la Fondation canadienne des relations raciales et benjamin lee hicks, The Unicorn Glossary, 2018)
- Contexte et usage: Pour plus d’informations, voir la Politique et les procédures de York en matière de droits de la personne.
- Voir aussi Discrimination, Identité de genre et Expression de genre.
La suprématie blanche découle de la croyance, consciente ou inconsciente, que les Blancs sont supérieurs et doivent donc dominer tous les autres groupes racialisés. Il s’agit d’une idéologie qui suppose l’importance inhérente des personnes, des réalités et des connaissances blanches. « Cette notion de race a vu le jour dans le cadre de la domination impériale par l’Europe de pays et de peuples “non blancs” et a servi de base à une classification des peuples. La classification selon la race n’a aucun fondement scientifique légitime. On reconnaît aujourd’hui que les notions de race sont principalement axées sur des processus sociaux qui cherchent à établir des différences entre les groupes, avec le résultat d’en marginaliser certains par rapport à la société. » (Comme expliqué dans le document de l’Université York « Lutte contre le racisme anti-Noirs : Cadre d’inclusion des personnes noires », à partir des Directives de la CODP, 2009, p.11. ohrc.on.ca, Commission ontarienne des droits de la personne)
- Contexte et usage: Notre définition de la suprématie blanche est large afin de s’opposer à la définition étroite et populaire du terme, qui ne l’assimile qu’à des types précis de violence raciste perpétrée par des groupes marginaux et qui constitue donc une exception à une « majorité non raciste ». Cette définition large est destinée à inclure les idées conscientes et inconscientes de la supériorité des Blancs. Elle considère également que les personnes qui bénéficient activement et passivement du racisme systémique sont directement impliquées dans le maintien des institutions suprématistes blanches. (Gilhorn, What Is White Supremacy?, 2022)
- Voir aussi Racisme et Antiracisme.
La transphobie peut inclure des attitudes négatives, des sentiments, la peur, la haine ou l’aversion envers les personnes et les communautés trans. La transphobie est ancrée dans des systèmes d’oppression comme le sexisme, l’hétéronormativité et le patriarcat. Les comportements transphobes sont souvent fondés sur des stéréotypes, des idées fausses ou la haine, qui sont utilisés pour justifier la discrimination, le harcèlement et la violence envers les personnes trans. (Adapté de Safer Spaces Toolkit de l’Université York)L’identité et l’expression sexuelles sont également des motifs protégés selon la Commission ontarienne des droits de la personne, qui stipule que: « Les organisations devraient se familiariser avec les besoins des personnes trans, cerner les barrières auxquelles elles se heurtent, modifier leurs politiques et procédures ou en élaborer de nouvelles, et fournir de la formation. Cela aidera à faire en sorte que les personnes non conformistes sur le plan du sexe, dont les personnes trans, sont traitées avec dignité et respect, et bénéficient des mêmes droits et libertés de vivre à l’abri de la discrimination. »(Politique sur la prévention de la discrimination fondée sur l’identité sexuelle et l’expression de l’identité sexuelle)
- Contexte et usage: Pour plus d’informations, voir la Politique et les procédures de York en matière de droits de la personne.