Rencontrez Michele Wong (BA Science politique, 2008)

Michele Wong met à profit ses études à Glendon pour renforcer l’autonomie des femmes du monde entier

« Le renforcement de l’autonomie des femmes est un sujet qui m’a toujours passionnée », déclare Michele Wong.

Depuis l’obtention de son baccalauréat en science politique, cette passion lui a fait parcourir la planète. Michele a tout d’abord occupé le poste de directrice des programmes pour filles et femmes de la Fondation Belinda Stronach avant de faire une maîtrise en sécurité humaine et maintien de la paix. Son diplôme d’études supérieures l’a conduite au Beyrouth, au Liban, à titre de consultante pour des organismes à but non lucratif. Elle s’est ensuite rendue au Zimbabwe pour travailler avec ONU Femmes. En 2014, elle s’est installée aux Émirats arabes unis (EAU) où elle a continué de postuler à des contrats de l’ONU.

Michele Wong

Durant son séjour à Dubaï, elle a travaillé avec des organisations locales pour établir e7 Daughters of the Emirates, un programme annuel de leadership et un incubateur pour les jeunes femmes des EAU.

« J’ai rencontré un membre du Conseil exécutif de Dubaï, et ça a bien cliqué entre nous deux. Par conséquent, nous avons commencé à imaginer un concept similaire à celui du Sommet G(irls)20 que je dirigeais à la Fondation Belinda Stronach, explique Michele. Nous avons eu l’idée de réunir des jeunes femmes issues de chacun des sept émirats (l’équivalent des provinces aux EAU) afin de collaborer et de mettre en place des programmes communautaires. »

Son expérience en politique et en gestion et développement de programmes à but non lucratif l’a incitée à démarrer MLW Consultancy, un cabinet de conseil en impact social qui vise à intégrer des stratégies de durabilité et de philanthropie dans les entreprises.

« Je voulais optimiser ma capacité de créer un impact dans plusieurs entreprises au lieu d’une seule, explique la chef d’entreprise et conseillère en impact social. Je voulais aussi disposer de plus de flexibilité et d’agilité. »

Michele estime que Glendon lui a fourni les compétences et la confiance nécessaires pour se bâtir une carrière sur mesure et axée sur ses valeurs.

« Mes années d’études à Glendon m’ont permis de découvrir qui j’étais réellement et de m’épanouir. Toutes les universités offrent un enseignement, mais le campus Glendon a un caractère unique. J’ai adoré être sur un petit campus où tout le monde se croisait régulièrement, tout en ayant accès aux installations d’un campus plus grand. J’ai vraiment pu y cultiver mon amour de la diversité et mon réseau social et professionnel s’en trouve extrêmement diversifié en termes de catégories d’industries, de styles de vie, de systèmes de croyances, etc. ».

Quinze ans plus tard, l’environnement engageant et inclusif de son cours d’introduction à la politique est toujours gravé dans sa mémoire. Ce cours a constitué une introduction idéale aux sciences politiques de niveau universitaire pour Michele qui se passionnait pour la politique depuis qu’elle était enfant.

« Cet intérêt date de mon plus jeune âge : quand j’avais 10 ans, le système politique m’a fascinée pour la première fois lors d’une sortie scolaire à la mairie de Vancouver. Quelques semaines plus tard, j’ai remarqué le maire Philip Owen dans un restaurant où je soupais avec ma famille. J’ai quitté discrètement notre table et je suis allée le voir. Je lui ai demandé pourquoi il n’était pas au travail avant que ma mère puisse m’en empêcher. Finalement, il m’a donné sa carte professionnelle et j’ai passé la journée avec lui pour en savoir plus sur les politiques municipales. »

Cette proactivité a caractérisé sa vie et sa carrière à ce jour. Michele se réjouit de voir plus de personnes faire preuve d’initiative dans leur vie et leur communauté alors que le monde entier se remet peu à peu de la pandémie.

« Je suis très emballée de voir les gens entamer des réflexions durant la pandémie. Je pense que nous allons en sentir les effets au cours des prochaines années. Des entreprises vont voir le jour après des réflexions transformatrices qui auront permis de déterminer les priorités de la vie, comme la famille et le bien-être. Leurs propriétaires commenceront à réaliser l’importance de faire partie d’une communauté plus vaste et la responsabilité sociale qui nous incombe en tant que collectivité. Je remarque déjà que les entreprises sont plus conscientes des avantages que cela présente pour elles et pour les autres de privilégier la durabilité. »