Parions que cette diplômée de Glendon ira loin : comment Caitlyn Ngu a obtenu du financement de l’émission Dragon’s Den
Quand Caitlyn Ngu a vu l’annonce pour les auditions de Dragon’s Den, sa première réaction a été d’attendre un an de plus. Les auditions avaient lieu trois jours plus tard et elle était encore en train de développer la technologie de sa jeune entreprise, HireUp.
Heureusement, elle a décidé de prendre le risque d’y aller à la dernière minute! Elle se disait que cela ferait une bonne histoire à raconter même si les producteurs ne la rappelaient pas.
En fait, elle s’est retrouvée avec bien plus qu’une bonne histoire. Elle a été invitée sur le plateau de l’émission et est repartie avec une offre d’investissement de 250 000 $ de la part de deux Dragons, Michele Romanow et Lane Merrifield, pour appuyer la croissance de sa plate-forme d’embauche.
Mais au-delà de la bonne fortune de Caitlyn, son succès est le résultat d’un travail acharné. Dans une entrevue récente avec Toronto Life, Caitlyn a cité la maxime : « Plus tu sues à l’entraînement, moins tu saignes au combat », qui est selon elle, le meilleur conseil qu’elle ait jamais reçu et qu’elle prend certainement au sérieux.
« Avant l’émission, pour me préparer, j’ai écrit toutes les questions que les Dragons pouvaient me poser et j’ai demandé à mes amis de m’interroger sans relâche. J’ai également répété mon argumentaire quelques centaines de fois. »
Caitlyn a obtenu en 2013 un baccalauréat en études françaises au collège Glendon. Après avoir visité plusieurs campus, elle avait décidé d’aller à Glendon en raison de l’expérience éducative unique qu’il offrait.
« Glendon était de loin mon préféré, dit Caitlyn. Le campus était magnifique et les classes étaient plus petites. L’environnement d’apprentissage semblait sécuritaire et sain : les professeurs savaient ton nom et tu avais la chance de réfléchir à ce que tu apprenais. »
Quand elle repense au temps qu’elle a passé à Glendon, Caitlyn se souvient de journées ensoleillées sur le campus, de cours dans le manoir Glendon et de discussions avec ses professeurs après les classes. En fait, Caitlyn se souvient tout particulièrement d’une professeure, dont le cours l’a inspirée et préparée à son futur rôle d’entrepreneure en technologie.
« Mon cours préféré était un cours de communication que j’ai suivi avec la professeure Jennifer Sipos. La façon dont nous communiquons peut faire une grande différence et son enseignement explorait cette idée. Cela a contribué à la vision de HireUp et a renforcé l’importance de fournir aux chercheurs d’emploi et aux entreprises une occasion de partager leurs histoires. »
S’il y a une leçon principale que Caitlyn a retenue de ses études à Glendon, c’est la gestion du temps. Lors de ses études de premier cycle, Caitlyn a organisé son emploi du temps afin de prendre toutes ses classes en deux jours, ce qui lui a permis de travailler à temps plein pendant le reste de la semaine. Quand elle a obtenu son diplôme, elle est entrée sur le marché du travail avec de l’expérience et des réalisations professionnelles quantifiables, comme ses ventes de 2,7 millions de dollars quand elle travaillait pour 1-800-GOT-JUNK.
L’expérience de Caitlyn prouve qu’un diplôme d’arts libéraux peut mener à une carrière fructueuse, en technologie et ailleurs. Aujourd’hui, elle poursuit l’expansion à HireUp et elle intègre de nouveaux clients dans l’espoir de changer notre façon d’embaucher du personnel.
Elle offre les paroles d’encouragement suivantes aux étudiants et diplômés : « Les diplômes d’arts libéraux sont flexibles, alors n’ayez pas peur d’explorer les postes qui vous intéressent. Si vous voulez travailler dans la technologie, il y a de nombreux rôles non techniques qui peuvent vous convenir. La plupart des jeunes entreprises ont des ressources limitées et ont tendance à engager de nouveaux diplômés. C’est une excellente façon pour ces derniers d’acquérir beaucoup d’expérience professionnelle en peu de temps. »