Le projet Indigenous Metaverse se joint à la campagne de l’UNESCO pour la promotion et la protection des langues autochtones

Ce projet financé par l’Université York vise à élaborer un programme d’études autochtones et à créer des possibilités d’éducation expérientielle. Il s’est joint à l’UNESCO pour promouvoir et protéger les langues autochtones en péril.

Financé par le Fonds d’innovation académique (AIF) de York, Biskaabiiyaang: The Indigenous Metaverse a rejoint la communauté mondiale pour la Décennie internationale des langues autochtones (DILA) 2022-2032 de l’UNESCO.

Biskaabiiyaang rejoint les 1 400 organisations associées qui travaillent ensemble pour promouvoir et protéger les langues autochtones. Le projet, qui a bénéficié d’un financement de 40 000 dollars de l’AIF, vise à concevoir un méta-univers dirigé par des Autochtones qui propose des programmes de compétences culturelles des Premières Nations en anishinaabemowin.

La professeure Maya Chacaby, membre du corps professoral du Département de sociologie du campus Glendon de l’Université York, dirige le projet Biskaabiiyaang et en est la chef visionnaire.

Dans le cadre de la DILA, Biskaabiiyaang partagera et échangera des ressources en langue anishinaabemowin (ojibwé) et contribuera à une communauté d’action croissante pour les langues autochtones. Le projet partagera également des récits, des outils et des recherches sur l’apprentissage au moyen d’un méta-univers au fur et à mesure de son développement, qui sont produits par son réseau d’Aînés des Premières nations, de membres de la communauté anishinaabe, du Conseil des jeunes Autochtones et de ses partenaires, le Conseil tribal Nokiiwin, l’Université York et UniVirtual.

« Nous savons gré de cette possibilité d’approfondir notre connaissance des langues et des questions autochtones en nous connectant à la communauté mondiale », déclare Mme Chacaby.

William Prensky, fondateur et président du conseil d’administration d’UniVirtual, la société qui construit le méta-univers de Biskaabiiyaang confie : « Depuis que nous avons commencé à travailler sur Biskaabiiyaang, nous sommes honorés d’écouter la communauté anishinaabe, non seulement pour apprendre ce qu’elle sait, mais aussi ce qu’elle ressent.

« La connexion avec les communautés autochtones à l’échelle mondiale grâce à la plateforme de l’UNESCO est merveilleuse pour notre projet, pour ses partenaires et pour les membres de notre équipe à titre individuel ; en apprenant et en écoutant les voix autochtones qui œuvrent pour le changement, nos mondes, tant virtuels que réels, s’en trouvent rehaussés. » Les siècles d’expérience des Autochtones sont essentiels si nous voulons survivre, après avoir ignoré ces voix pendant bien trop longtemps.»

Le plan d’action mondial de la DILA fournit un cadre stratégique à sa communauté qui va des entités du système des Nations Unies, des gouvernements nationaux, des organisations de peuples autochtones, de la société civile et du monde universitaire jusqu’au secteur privé. Biskaabiiyaang appuie le plan d’action mondial en fournissant un environnement d’apprentissage durable qui archivera, sauvegardera et revitalisera l’anishinaabemowin. Les peuples autochtones et non autochtones pourront accéder à Biskaabiiyaang dans le cadre de leur éducation formelle ou non formelle à tout moment, indépendamment de leur emplacement géographique.

Toujours en accord avec le plan d’action mondial, le processus et la vision de Biskaabiiyaang reconnaissent et respectent les connaissances autochtones. Grâce à des systèmes d’autonomisation numérique, les communautés autochtones apportent leur expertise aux programmes relatifs aux connaissances, à l’histoire, aux langues, aux sciences et aux philosophies autochtones.

Par le biais de la communauté de la DILA et au cours de la décennie suivante, Biskaabiiyaang vise non seulement la résurgence de l’anishinaabemowin, mais aussi celle de toutes les communautés et langues autochtones à travers le monde. 

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