Comment la collaboration et la gratitude ont propulsé la carrière de banquier de William Thornes
William Thornes avait trois critères essentiels pour choisir une université : elle devait être locale, bilingue et située dans une ville où le secteur financier était florissant. Glendon les remplissait tous.
« J’ai grandi aux environs de Toronto et j’ai participé à des programmes d’immersion française toute ma vie, explique William. J’ai été attiré par le secteur des services financiers après avoir observé plusieurs de mes mentors évoluer dans des carrières bancaires. J’ai choisi l’économie pour les fondements qu’elle procure. »
Alors que la plupart des gens changent d’emploi au début de leur carrière, William a eu la chance de trouver sa voie professionnelle avant même d’obtenir son baccalauréat en économie en 2007. En 2006, il a commencé à travailler pour le groupe BMO, partenaire de longue date de Glendon, en tant que directeur des services bancaires directs. Il a gravi les échelons pour obtenir son poste courant de vice-président national, Partenariats stratégiques. Il décrit sa loyauté comme un sous-produit naturel de la relation positive que BMO entretient avec ses employés.
« J’ai construit ma carrière à BMO parce que cette banque est aussi engagée envers ses clients qu’envers son personnel. »
Cet environnement positif ne veut toutefois pas dire qu’il n’a jamais dû surmonter des défis. Ayant commencé sa carrière bancaire à 20 ans, William s’est parfois heurté à des résistances à ses idées en raison de son jeune âge. Il a changé son approche en intégrant les valeurs de l’entreprise dans la façon dont il présentait ses idées.
« Au lieu de parler de ce que je voulais, j’ai mentionné ce que mes clients m’avaient appris, explique William. J’ai canalisé leurs voix et leurs expériences pour qu’elles servent de cadre à la définition de nos priorités et à la réorganisation du travail. Même maintenant, avec pas mal d’années d’expérience dans ce secteur, je n’ai pas changé d’approche. »
Il mentionne également que le soutien de ses mentors est l’un des principaux facteurs ayant contribué à sa réussite professionnelle.
« Ma façon d’exprimer ma gratitude pour leur influence est de donner au suivant, à une nouvelle génération de banquiers. Je consacre chaque mois une journée entière au mentorat communautaire, que ce soit par le biais de connexions informelles sur LinkedIn, de collègues, de partenaires industriels ou d’événements locaux destinés aux nouveaux Canadiens, aux diplômés et aux étudiants. C’est ma façon de redonner, que ce soit individuellement ou en groupe. »
Son conseil aux diplômées et diplômés de Glendon? Réaliser à quel point les compétences acquises à Glendon (pensée critique, communication, organisation et résolution de conflits) sont transférables sur le marché du travail. Il conseille également aux diplômés de demander activement de la rétroaction et des conseils et de bâtir des ponts avec leurs collègues.
« En début de carrière, on est tenté de considérer ses pairs comme des concurrents, surtout si on veut progresser. La réalité est qu’il existe de nombreuses possibilités de promotion et de reconnaissance. Vos collègues ne sont pas des rivaux. Ils devraient être vos alliés. Prenez le temps de les soutenir, de les encourager, de les reconnaître. Considérez-les comme faisant partie de votre équipe et observez vos succès à long terme. Le soleil brille pour tout le monde. »
Questions en rafale
D’où vient votre inspiration?
Ma famille et la nature.
Quel est votre endroit préféré sur le campus?
Le Club athlétique de Glendon et la maison A de la résidence Hilliard.
Que diriez-vous au jeune William?
Ralentis et prends le temps de profiter du moment!
Quelle est votre ville préférée au monde?
La ville des Raptors de Toronto, champions de la NBA en 2019.