Un communicateur mondial : Voici comment Louis Vigneault-Dubois s’assure que la voix de tous les enfants soit entendue.
Les réussites en matière de développement sont généralement axées sur la croissance économique. Il n’y est pas souvent question du sort des personnes parmi les plus vulnérables de la planète, les enfants. Pour Louis Vigneault-Dubois, chef de la communication d’UNICEF au Vietnam, la majeure partie de son travail consiste à veiller à ce que les besoins des enfants continuent à occuper le devant de la scène.
Cette carrière alliant communication et développement international n’est pas le fruit du hasard. En effet, il faut remonter aux débuts des études de Louis Vigneault-Dubois. Avant d’intégrer le programme d’études internationales au Collège universitaire Glendon, il a travaillé à temps partiel dans une station de radio. Après l’obtention de son diplôme, M. Vigneault-Dubois a continué ses études en maîtrise de journalisme à l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po).
Grâce à une vaste expérience au sein des diverses agences des Nations Unies, M. Vigneault-Dubois comprend parfaitement la façon dont les différentes divisions travaillent en collaboration pour atteindre les objectifs de développement durable partagés. Il croit avoir trouvé la division qui correspond le mieux à ses compétences.
« L’UNICEF est l’agence des Nations Unies qui investit le plus de ressources en matière de communication et qui possède la plus grande équipe de spécialistes dans ce domaine à l’échelle mondiale. Donc je suis fier d’en faire partie et notre mission de défendre les enfants marginalisés dans le monde entier n’est jamais ennuyeuse. »
Certes, ce travail comporte de nombreux défis, qu’il s’agisse d’obtenir le soutien politique, financier et moral de partenaires locaux ou d’intervenir lors de situations délicates liées aux croyances culturelles et religieuses. M. Vigneault-Dubois souligne le fait que ses études à Glendon ont été essentielles pour le préparer à son travail actuel.
« Le programme d’études internationales associait la juste dose de théorie à une formation pratique en politique étrangère », a dit M. Vigneault-Dubois. « Lorsque j’ai commencé ma carrière, j’ai puisé dans ce que j’ai appris à Glendon concernant le travail des Nations Unies pour comprendre certaines des principales crises mondiales durant lesquelles l’UNICEF est appelé à fournir de l’aide humanitaire à des enfants.»
« J’ai vraiment apprécié mes années passées à Glendon. Le campus était une oasis de verdure à proximité du centre-ville de Toronto. Les classes de petite taille permettaient d’échanger directement avec les professeurs et de participer activement aux discussions lors des séminaires.»
Vigneault-Dubois considère également que l’éducation expérientielle dont il a bénéficié à Glendon l’a préparé à une carrière en tant que spécialiste des communications au sein d’une organisation intergouvernementale. Au cours de sa dernière année d’études, il a participé au colloque d’études internationales, événement entièrement conçu et réalisé par les étudiants. Cette année-là, les organisateurs ont effectué un voyage sur le terrain dans le pays en question, l’Inde.
« Ce fut une expérience très enrichissante durant laquelle nous avons beaucoup appris sur l’Inde, mais où nous avons aussi acquis des compétences dans le domaine de la gestion de projets, la création de partenariats, le financement [et] la communication qui se sont révélées fort utiles au début de ma carrière professionnelle.»
Cela étant dit, le plus grand effet qu’a eu Glendon sur la vie de Louis Vigneault-Dubois est un peu plus personnel.
« J’y ai rencontré la femme qui allait devenir mon épouse ; originaire d’Allemagne, elle participait alors à un échange avec Glendon. Dix-huit ans plus tard, nous sommes toujours mariés et nous avons deux merveilleux enfants.»