Indigenous Disconnect: Canada’s Divide in Internet Governance
There has been a definite shift in internet governance in Canada in the past two years. With the arrival of the Liberal Party at the head of the federal government, ending a decade of Conservative rule, reforms at the Canadian telecommunications and broadcasting authority – the Canadian Radio-television and Telecommunications Commission (CRTC) 1 – and increasing momentum on issues related to cyber security and cyber surveillance, there is a renewed interest in the development of a nationwide digital policy. In parallel, discourses in civil society show increasing concerns over Canada’s digital divide and lack of connectivity in remote and rural communities, after broadband access was declared a basic telecommunication service. Yet, while most stakeholders are engaged in the conversation to fix the digital divide, it appears that the process has left out one important stakeholder: the Inuit, Métis and First Nations communities in Canada – broadly referred to as the indigenous communities – who are disproportionately impacted by the problem.
Il y a eu un changement net dans la gouvernance d’Internet au Canada au cours des deux dernières années. Avec l’arrivée du Parti libéral à la tête du gouvernement fédéral, mettant fin à une décennie de règne conservateur, les réformes au sein de l’autorité canadienne des télécommunications et de la radiodiffusion, la Commission canadienne de radiodiffusion et des télécommunications (CRTC) et l’augmentation de l’élan sur les questions liées à la cybersécurité et à la surveillance numérique, un nouvel intérêt s’est manifesté envers le développement d’une politique numérique nationale. Parallèlement, les discours dans la société civile montrent des préoccupations croissantes concernant la fracture numérique du Canada et le manque de connectivité dans les communautés éloignées et rurales, après que l’accès Internet à la bande large a été déclaré un service de télécommunication de base. Pourtant, bien que la plupart des parties prenantes soient engagées dans la conversation pour combler la fracture numérique, il semble que le processus ait laissé de côté une partie prenante importante : les communautés inuit, métisses et des Premières Nations au Canada, communément appelées communautés autochtones, qui sont disproportionnellement affectées par le problème.
Year of Publication: 2017Publisher website
Chapter: Arij Riahi, Michel Lambert, Stéphane Couture