Movie palaces on Canadian downtown main streets: Montreal, Toronto, and Vancouver
The emergence of movie palaces is traced for St. Catherine Street in Montreal, Yonge Street in Toronto, and Granville Street in Vancouver. Beginning in 1896, film shows were included in a range of urban amusement places. When dedicated movie theatres opened by 1906, they were quickly built throughout the city before the downtown “theatre districts” became well defined. Not until about 1920 were first-run vaudeville-movie palaces at the top of a spatial hierarchy of urban film-going, lasting into the 1950s. After outlining the formation of movie palace film-going, the paper notes how the downtown theatres were next to each city’s major department store. A theoretical analysis of how amusement and consumption make “being downtown” significant in everyday urban life follows. A review of the social uses of electric lighting and urban amusements finds that movie palace marquees become a symbol for the organization of downtown crowds and consumers into attentive mass audiences. A brief account of the decline of the movie palace, from the 1970s to 2000, concludes by reviewing the outcomes of replacement by multiplex theatres, demolition, or preservation.
L’émergence des palais de cinéma est retracée à la rue Sainte-Catherine à Montréal, la rue Yonge à Toronto et la rue Granville à Vancouver. À partir de 1896, des projections de films étaient incluses dans une gamme de lieux de divertissement urbain. Lorsque les cinémas dédiés ont ouvert en 1906, ils ont été rapidement construits dans toute la ville avant que les quartiers des théâtres du centre-ville ne soient bien définis. Ce n’est qu’à partir de 192, lorsque les premières diffusions des palais de cinéma vaudeville se sont retrouvés au sommet d’une hiérarchie spatiale de la fréquentation urbaine des films, jusqu’aux années 1950. Après avoir décrit la formation de la fréquentation des palais de cinéma, l’article note comment les théâtres du centre-ville étaient à côté du grand magasin principal de chaque ville. Une analyse théorique de la manière dont le divertissement et la consommation rendent la présence au centre-ville significative dans la vie urbaine quotidienne suit. Une revue des usages sociaux de l’éclairage électrique et des divertissements urbains constate que les enseignes lumineuses des palais de cinéma deviennent un symbole pour l’organisation des foules du centre-ville et des consommateurs. Un bref compte-rendu du déclin des palais de cinéma, des années 1970 à 2000, conclut en examinant les résultats de leur remplacement par des cinémas multiplex, leur démolition ou leur préservation.
Year of Publication: 2004Publisher website
Author: Paul S. Moore