Spaces in-between: the railway and early cinema in rural, Western Canada (Book Chapter)

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Spaces in-between: the railway and early cinema in rural, Western Canada (Book Chapter)

Canadian early cinema is perhaps unique for the central place of railway companies in sponsoring the most prominent and some of the earliest films of Canada and its rural landscape. Prior histories have neglected how a primary audience for these films were the people of rural Canada themselves. Railways sponsored first films of Manitoba’s rural prairie, made by R. A. Hardie in 1897, who exhibited them across the Canadian West multiple times before they accompanied lectures by J. S. Freer in Britain. Charles Urban’s ‘Living Canada’ was produced with support from the Canadian Pacific Railway by the London Bioscope and debuted in London, but the company extensively toured Canada for several years with a focus on stops in the Prairies and Rocky Mountains. In Canada, land and space is a problem to overcome—the barrier to nationhood, rather than its source—and communication was the solution. Rural cinema was implicitly appended to nationalist policies by showmen riding the rails, filming the rails, and returning by rail to exhibit those films to rural audiences.

 

Le cinéma canadien précoce est peut-être unique par la place centrale des compagnies de chemin de fer dans le parrainage des films les plus en vue et certains des premiers films du Canada et de son paysage rural. Les histoires antérieures ont négligé le fait qu’un public principal pour ces films était constitué des habitants du Canada rural eux-mêmes. Les chemins de fer ont parrainé les premiers films de la prairie rurale du Manitoba, réalisés par R. A. Hardie en 1897, qui les a projetés à plusieurs reprises à travers l’ouest canadien avant qu’ils n’accompagnent des conférences de J. S. Freer en Grande-Bretagne. Le « Living Canada » de Charles Urban a été produit avec le soutien du « Canadian Pacific Railway » par le « London Bioscope » et a fait ses débuts à Londres, mais la compagnie a parcouru le Canada pendant plusieurs années avec un accent sur les arrêts dans les Prairies et les Rocheuses. Au Canada, la terre et l’espace sont un problème à surmonter, la barrière de la nationalité, plutôt que sa source, et la communication était la solution. Le cinéma rural était implicitement ajouté aux politiques nationalistes par des montreurs itinérants qui parcouraient les voies ferrées, filmaient les rails et revenaient voies ferrées pour projeter ces films à des publics ruraux.

Year of Publication: 2018
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Author: Paul S. Moore
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