The Canada Science and Technology Museum
In fall 2014, the discovery of mold in the walls of the Canada Science and Technology Museum (CSTM) in Ottawa forced the sudden closure and, eventually, the complete demolition of the building. The crisis gave the museum an opportunity to enact the fantasy scenario of apocalyptic fiction—to re-create itself from the ground up. Considerable political debate has swirled around other federal museums in Canada in the last decade. Veterans protested the interpretation of events in an exhibit at the War Museum in 2007; Stephen Harper’s Conservative government decided to rename the Museum of Civilization the Museum of Canadian History in 2012. Perhaps unsurprisingly, the museum faced funding and timelines for its reconstruction that were (to put it mildly) less than generous, with a budget of $80.5 million, about 63 million USD, for both a new building and the development of 80,000 square feet of new exhibits. With impressive efforts from its own curatorial, interpretation, and conservation staff, working with five outside design-build firms, the museum reopened its doors in November 2017.
What does it mean to reinvent the science and technology museum for the twenty-first century? Despite several years of debate over moving the museum’s location closer to four other national museums in the capital’s center, for budgetary reasons the museum was rebuilt on the outskirts of the city on the same concrete footing, with its four locomotives and a beloved perception-and-illusion exhibit called “The Crazy Kitchen” standing still while new walls took shape around them. The institution has risen to its challenges with grace, gaining international attention in the process. But the circumstances literally and symbolically sharpen some questions about the changing mandate of science museums. The CSTM was first erected at the centenary year of Canada’s confederation; it re-emerges in the very different political atmosphere of the sesquicentennial in which widely accepted ideas about cultural diversity and immigration as Canada’s strengths are mingling with the politics of indigenous justice and reconciliation. In this new context, how do the patterns of older narratives—the triumph of human ingenuity, technology as control of nature, technology and nation-building—shift?
À l’automne 2014, la découverte de moisissures dans les murs du Musée des sciences et de la technologie du Canada (MSTC) à Ottawa a entraîné la fermeture soudaine et, finalement, la démolition complète du bâtiment. La crise a donné au musée l’occasion de réaliser le scénario de fiction apocalyptique, de se recréer complètement. Un débat politique considérable a agité d’autres musées fédéraux au Canada au cours de la dernière décennie. Les anciens combattants ont protesté contre l’interprétation des événements dans une exposition au Musée de la Guerre en 2007 ; le gouvernement conservateur de Stephen Harper a décidé de renommer le Musée de la Civilisation en Musée de l’Histoire Canadienne en 2012. Peut-être sans surprise, le musée a dû faire face à des financements et des délais pour sa reconstruction qui étaient (pour le dire légèrement) moins que généreux, avec un budget de 80,5 millions de dollars, soit environ 63 millions USD, pour à la fois un nouveau bâtiment et le développement de 80 000 pieds carrés de nouvelles expositions. Grâce aux efforts impressionnants de son propre personnel de conservation, d’interprétation et de muséographie, travaillant avec cinq entreprises de conception-construction extérieures, le musée a rouvert ses portes en novembre 2017.
Que signifie réinventer le musée des sciences et de la technologie pour le XXIe siècle ? Malgré plusieurs années de débat sur le déménagement du musée plus près de quatre autres musées nationaux situés au centre de la capitale, pour des raisons budgétaires, le musée a été reconstruit en périphérie de la ville sur les mêmes fondations en béton, avec ses quatre locomotives et une exposition adorée et basée sur les perceptions et illusions appelée « La Cuisine Folle » restant immobiles pendant que de nouveaux murs prenaient forme autour d’elles. L’institution a relevé ses défis avec grâce, attirant l’attention internationale dans le processus. Mais les circonstances aiguisent littéralement et symboliquement certaines questions sur le mandat en évolution des musées de sciences. Le MSTC a été érigé pour le centenaire de la confédération du Canada ; il émerge à nouveau dans l’atmosphère politique très différente du centenaire où les idées largement acceptées sur la diversité culturelle et l’immigration comme forces du Canada se mêlent aux politiques de justice et de réconciliation avec les peuples autochtones. Dans ce nouveau contexte, comment les schémas des anciens récits, le triomphe de l’ingéniosité humaine, la technologie comme contrôle de la nature, la technologie et la construction de la nation évoluent-ils ?
Year of Publication: 2018Publisher website
Authors: Jan Hadlaw, Katherine Anderson