Are older generations of Quebecers less trusting than younger ones?
York University researchers delve into the trust differences between generations
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TORONTO, June 27, 2022 – A new study by York University researchers finds the Quiet Revolution in Quebec had a strong influence on how trusting Quebecers are of each other.
Assistant Professor Cary Wu of the Faculty of Liberal Arts and Professional Studies, and Associate Professor Andrew Dawson, chair of the Department of Sociology at York’s Glendon College, examined the impact of the Quiet Revolution on levels of trust for people born during and after this time.
When the researchers compared the trust levels of those born prior to the Quiet Revolution of the 1960s to those born after 1960, they found a significant difference in social trust levels.
“Older generations of Quebecers socialized prior to the Quiet Revolution of the 1960s are significantly less trusting compared to those born in the province after 1960,” says Wu. “Usually, older generations are more trusting than young ones, but in this case it’s the opposite.”
The Quiet Revolution had a significant impact on culture and religion and diminished the influence of the Catholic church on subsequent generations. This influence is seen in the varying levels of trust between generations.
“The findings suggest that the modernization and secularization brought on by the Quiet Revolution has generated a long-term positive impact on trust,” says Dawson.
However, when the researchers controlled for religious beliefs and modernization, they discovered younger Quebecers, like their counterparts elsewhere, are actually less trusting than older generations.
Overall, Quebec has been shown to have a consistently low level of social trust. In the 2013 Canadian General Social Survey (CGSS) by Statistics Canada, only 35 per cent of Quebecers said they had trust in most people. In the rest of Canada, 65 per cent had trust in others. For this study, the researchers analyzed data from the CGSS from 2003, 2008 and 2013.
“This general lack of social trust may have been transferred from older generations, from prior to the Quiet Revolution, to subsequent generations,” says Dawson, “but there is reason to believe those younger generations are gradually becoming more trusting.”
The paper was published in the journal of Canadian Review of Sociology.
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Les générations précédentes de Québécois font-elles moins confiance aux autres que les générations actuelles?
Des chercheurs et chercheuses de l’Université de York se penchent sur les différents niveaux de confiance selon les générations
TORONTO, le 27 juin 2022 – Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université York révèle que la Révolution tranquille au Québec a eu une forte influence sur la confiance que les Québécois et Québécoises ont les uns envers les autres.
Le professeur adjoint Cary Wu de la Faculté d’arts libéraux et études professionnelles, et le professeur agrégé Andrew Dawson directeur du Département de sociologie du Collège universitaire Glendon, ont examiné l’impact de la Révolution tranquille sur les niveaux de confiance des personnes nées pendant et après cette période.
Lorsque les chercheurs ont comparé le niveau de confiance sociale des personnes nées avant la Révolution tranquille des années 1960 au niveau de celles nées après 1960, ils ont constaté une différence majeure.
« Les générations précédentes de Québécois et Québécoises socialisés avant la Révolution tranquille des années 1960 sont nettement moins confiantes que celles nées dans la province après 1960, explique le professeur Wu. Habituellement, les générations précédentes font plus confiance que les générations nouvelles, mais dans ce cas, c’est le contraire. »
La Révolution tranquille a eu une incidence considérable sur la culture et la religion et a diminué l’influence de l’église catholique sur les générations suivantes. Cette influence se traduit par des niveaux de confiance variables entre les générations.
« Les résultats suggèrent que la modernisation et la sécularisation entraînées par la Révolution tranquille ont généré des effets positifs à long terme sur la confiance », déclare M. Dawson.
Cependant, lorsque les chercheurs ont pris en compte les croyances religieuses et la modernisation, ils ont découvert que les jeunes Québécois, comme leurs homologues d’ailleurs, sont en fait moins confiants que les générations précédentes.
Dans l’ensemble, il a été démontré que le Québec a un niveau de confiance sociale uniformément faible. Selon l’Enquête sociale générale canadienne (ESGC) réalisée par Statistique Canada en 2013, 35 % seulement des Québécois avaient confiance en la plupart des gens. Dans le reste du Canada, 65 % avaient confiance en d’autres personnes. Pour cette étude, les chercheurs ont analysé les données des ESGC de 2003, 2008 et 2013.
« Ce manque général de confiance sociale peut avoir été transmis aux générations suivantes par des générations antérieures à la Révolution tranquille, déclare M. Dawson, mais il y a des raisons de croire que le niveau de confiance des nouvelles générations s’accroît progressivement. »
L’article a été publié dans la revue Canadian Review of Sociology.
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