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Over this past year, several incidents bearing on the academic freedom of members of the York Community have been brought to my attention. In each case, individuals and groups external to the University have appealed to senior leadership to intercede against faculty members due to statements made, or research published, in the course of their legitimate scholarly activities. In connection with these appeals, I wish to again affirm York’s unequivocal support of academic freedom.
I previously noted that how debate is conducted matters a great deal. No matter our personal stake in an issue, it is essential that discourse on controversial issues not devolve into personal attacks or, at worst, threatening, racist, or hateful speech. I encourage all participants in a debate to take care to ensure that they do not, inadvertently or otherwise, empower or unleash individuals, beliefs, or expressions that are antithetical to open and productive dialogue.
Members of both the York community and the broader community are of course free to disagree with the views expressed by faculty members, and as an institution dedicated to free inquiry the University welcomes vigorous, thoughtful, and respectful counter‐speech. However, I want to reiterate that York University condemns all forms of discrimination, racism, and hate, whether it is Islamophobic, anti‐Semitic, anti‐Black, anti‐Indigenous, sexist, homophobic, or directed against any racialized or marginalized individual or group. Such speech is contrary to our foundational values as an institution.
I also want to emphasize that these commitments — to free inquiry and to equity, diversity, and inclusion — are in no way antithetical to one another. On the contrary, it is by encouraging a diversity of perspectives, thought, and experiences that we most effectively foster the free pursuit and exchange of knowledge. York is undertaking a number of actions aimed at addressing the harmful impact of systemic racism both on members of our community and on the nature and scope of academic inquiry. These actions include the dedicated hiring of Black, Indigenous, and racialized faculty members, and form an important component of a broader equity strategy to promote diversity and inclusion, which is expected to be released to the community for consultation soon.
In a previous statement, I assured all members of our community that York remains steadfast in its defence of academic freedom, and will not censure any faculty member for their research or public statements made in the course of their scholarly work — subject to legal and policy limits. I want to take this opportunity to address all current and prospective faculty who are members of racialized or marginalized groups. York recognizes that the work of scholars and educators from equity-seeking groups has been subject to heightened scrutiny and criticism, and that debate about that work has taken the form of personal and discriminatory attack rather than considered and informed engagement with its substance.
York is committed to the continued practice of upholding, protecting, and promoting academic freedom for all faculty members. As the University moves forward with its equity strategy, including its Indigenous Framework and Action Plan on Black Inclusion, we commit ourselves to playing an essential role in creating new knowledge, challenging existing ideas, and providing a forum in which to explore and address difficult and complex issues. We cannot fulfill those objectives unless all voices can feel safe and secure expressing their views.
Sincerely,
Rhonda L. Lenton, PhD
President and Vice-Chancellor
Au cours des 12 derniers mois, plusieurs incidents portant sur la liberté universitaire des membres de la communauté de York ont été portés à mon attention. Dans chaque cas, des individus et des groupes extérieurs à l’Université ont demandé à la haute direction d’intercéder contre des membres du corps professoral en raison de déclarations faites ou de recherches publiées dans le cadre d’activités universitaires légitimes. En rapport avec ces demandes, je souhaite réaffirmer le soutien inconditionnel de York envers la liberté universitaire.
J’ai déjà fait remarquer que la façon dont le débat est menéimporte beaucoup. Quel que soit notre intérêt personnel pour une question, il est essentiel que les discours sur des sujets controversés ne se transforment pas en attaques personnelles, ou — bien pire — en menaces ou discours racistes ou haineux. J’invite tous les participants d’un débat à veiller à ne pas donner, par inadvertance ou autrement, de pouvoir ou de liberté à des individus, des croyances ou des expressions contraires à un dialogue ouvert et productif.
Les membres de la communauté de York et de la communauté en général sont évidemment libres de ne pas être d’accord avec les opinions exprimées par les membres du corps professoral. En tant qu’établissement consacré au libre examen, l’Université encourage un contre-discours vigoureux, réfléchi et respectueux. L’Université York condamne toutes les formes de discrimination, de racisme et de haine, qu’elles soient islamophobes, antisémites, anti-Noirs, anti-autochtones, sexistes, homophobes, ou dirigées contre tout individu ou groupe racialisé ou marginalisé. Un tel discours est contraire à nos valeurs fondamentales en tant qu’université.
Je tiens également à souligner que ces engagements — en faveur de la liberté de recherche et de l’équité, de la diversité et de l’inclusion — ne sont en aucun cas en contradiction les uns envers les autres. Au contraire, c’est en encourageant la diversité des perspectives, des pensées et des expériences que nous favorisons le plus efficacement la libre poursuite et l’échange des connaissances. York a entrepris plusieurs actions visant à remédier à l’impact néfaste du racisme systémique à la fois sur les membres de notre communauté et sur la nature et la portée des recherches universitaires. Ces actions comprennent l’embauche de professeurs noirs, autochtones et racialisés; elles constituent un élément important d’une stratégie d’équité plus large visant à promouvoir la diversité et l’inclusion, qui doit bientôt être communiquée à la communauté pour consultation.
Dans une déclaration antérieure, j’ai assuré à tous les membres de notre communauté que l’Université York reste fermement attachée à la défense de la liberté universitaire et qu’elle ne censurera aucun membre du corps professoral pour ses recherches ou ses déclarations publiques faites dans le cadre de travaux d’érudition, sous réserve des limites légales et politiques. J’en profite pour m’adresser directement à tous les professeurs actuels et futurs qui font partie de groupes racialisés ou marginalisés. York reconnaît que le travail des universitaires et des éducateurs issus de groupes en quête d’équité a fait l’objet d’un examen approfondi et de critiques, et que le débat sur ce travail a pris la forme d’attaques personnelles et discriminatoires plutôt que d’un engagement réfléchi et éclairé sur sa substance. York s’engage à maintenir, protéger et promouvoir la liberté universitaire pour tous les membres du corps professoral. Au fur et à mesure que l’Université progresse dans sa stratégie d’équité, y compris dans son Cadre stratégique autochtone et son Plan d’action sur l’inclusion des personnes noires, nous nous engageons à jouer un rôle essentiel en créant de nouvelles connaissances, en remettant en question les idées existantes et en offrant un forum permettant d’explorer et d’aborder des questions difficiles et complexes. Nous ne pouvons pas atteindre ces objectifs si toutes les voix ne se sentent pas suffisamment en confiance pour exprimer leurs opinions.
Sincères salutations,
Rhonda L. Lenton, Ph. D.
présidente et vice-chancelière