Over the past few months, several incidents bearing on the academic freedom of members of the York Community have been brought to my attention. In each case, individuals and groups external to the University have appealed to senior leadership to intercede against faculty members due to statements made, or research published, in the course of their legitimate scholarly activities. I believe this presents an important opportunity to restate York’s unequivocal support of academic freedom.
Universities play an essential role in creating new knowledge and challenging existing ideas. They also provide a forum where we can discuss difficult and complex issues, hold arguments up to scrutiny, and where people can learn from each other and work towards solutions. The protection afforded by academic freedom, within limits prescribed by law, is a foundational value of every university, necessary to our work to expand the boundaries of human understanding and support a diverse, inclusive and democratic society.
Academic freedom does not end at the walls of the classroom or the boundaries of campus. Professors and instructional staff meet their teaching, research and service responsibilities through a variety of academic activities, within their institutions and the community beyond. The deep engagement of the York Community with the scientific, economic, social and political concerns of our society is a defining feature of our University.
It is essential here to make a distinction concerning York's defence of the academic freedom of its community members. We must always defend the right of students, professors and instructional staff to express their views and conduct free inquiry. It is, however, not required that we agree with the content of that speech. Free expression, especially on controversial topics, is best regulated by vigorous counter- speech. It is not appropriate for the University to decide which side of a particular issue is correct. This function should be the exclusive preserve of peer review within the Academy, and robust dialogue within civil society beyond the University’s walls.
How participants engage in the debate of course matters a great deal. No matter our personal stake in an issue, it is essential that discourse on controversial topics not devolve into personal attacks or speech that is harassing, threatening, racist, hateful or designed to silence opposing views. All participants in a debate must take care to ensure that they do not, inadvertently or otherwise, empower or unleash individuals, beliefs or expressions that are antithetical to open and productive dialogue. York University condemns all forms of discrimination, racism and hate, whether it is Islamophobic, anti-Semitic, anti-Black, anti-Indigenous, or directed against any racialized or marginalized individual or group. Such speech is contrary to our foundational values as an institution.
The University is currently engaged in a variety of activities designed to enhance our ability to engage with controversial topics while maintaining an equitable and inclusive environment, where diverse voices can feel safe
expressing their views. While this work began with the disturbing events of November 20, 2019, I now view it as a proactive, long-term initiative that will position York as a leader on academic freedom and community safety. We have also undertaken several actions to address the harmful impact of systemic racism on members of our community. Included in this work is the targeted hiring of Black, racialized and Indigenous faculty members; the creation of an anti-Black racism framework; and the development of a University Equity Plan. I encourage community members to read my recent update on these actions.
As a leading research university, York remains steadfast in its defence of academic freedom. We will not censure any member of our community for their research or their public statements made in the course of their scholarly work within limits prescribed by law and applicable policies governing the responsible conduct of research. Where serious threats are made against academic freedom, we will not hesitate to stand up on behalf of our community.
Sincerely,
Rhonda L. Lenton,
President and Vice-Chancellor
Au cours des derniers mois, plusieurs incidents portant sur la liberté universitaire des membres de la communauté de York ont été portés à mon attention. Dans chaque cas, des individus et des groupes extérieurs à l’Université ont demandé à la haute direction d’intercéder contre des membres du corps enseignant en raison de déclarations faites ou de recherches publiées dans le cadre d’activités universitaires légitimes. Je souhaite saisir cette occasion importante de réaffirmer le soutien sans équivoque de York à la liberté universitaire.
Les universités jouent un rôle essentiel dans la création de nouveaux savoirs et la remise en question d’idées existantes. Elles servent également de forum dans lequel nous pouvons discuter de questions complexes, soumettre des arguments à un examen minutieux, apprendre les uns des autres et chercher des solutions. La protection offerte par la liberté universitaire, dans les limites prescrites par la loi, est une valeur essentielle de toute université et est cruciale pour repousser les frontières de la connaissance humaine et appuyer une société diverse, inclusive et démocratique.
La liberté universitaire va au-delà des murs des salles de classe ou des limites du
campus. Le corps professoral et le corps enseignant assument leurs responsabilités en matière d’enseignement, de recherche et de service dans le cadre de diverses activités universitaires, au sein de leurs institutions et de la communauté. L’engagement profond de la communauté de York à l’égard des préoccupations scientifiques, économiques, sociales et politiques de notre société est une caractéristique déterminante de notre Université.
Il importe de faire une distinction au sujet de la défense par York de la liberté universitaire des membres de sa communauté. Nous devons toujours défendre le droit des membres du corps étudiant, du corps professoral et du corps enseignant d’exprimer leur point de vue et de mener un libre examen. Toutefois, nous ne sommes pas tenus d’être d’accord avec le contenu de ce discours. La liberté d’expression, en particulier pour des sujets controversés, est mieux réglementée par un contre-discours vigoureux. Il ne revient pas à l’Université de décider quel camp a raison pour une question particulière. Cette fonction devrait être l’apanage de l’évaluation par les pairs au sein de l’Académie et d’un dialogue solide au sein de la société civile au-delà des murs de l’Université.
La façon dont les participants s’engagent dans le débat est évidemment primordiale. Quel que soit notre enjeu personnel dans un dossier, il est essentiel que les discours sur des sujets controversés ne se transforment pas en attaques personnelles ou en discours harcelants, menaçants, racistes, haineux ou destinés à faire taire des points de vue divergents. Tous les participants d’un débat doivent veiller à ne pas, par inadvertance ou autrement, habiliter des individus ou donner libre cours à des croyances ou des opinions contraires à un dialogue ouvert et productif. L’Université York condamne toutes formes de discrimination, de racisme et de haine, qu’elles soient islamophobes, antisémites, anti-Noirs, anti-Autochtones ou dirigées contre tout individu ou groupe racialisé ou marginalisé. Un tel discours est contraire à nos valeurs fondamentales institutionnelles.
L’Université s’est engagée dans diverses activités destinées à améliorer notre capacité d’aborder des sujets controversés tout en maintenant un environnement équitable et inclusif dans lequel les diverses voix peuvent s’exprimer en toute sécurité. Bien que ce travail ait commencé avec les événements troublants du 20 novembre 2019, je le considère maintenant comme une initiative proactive et à long terme qui positionnera York comme un chef de file en matière de liberté universitaire et de sécurité communautaire. Nous avons également entrepris plusieurs actions pour lutter contre les effets nocifs du racisme systémique sur les membres de notre communauté. Cela comprend l’embauche ciblée de professeurs noirs, racialisés et autochtones, la création d’un cadre de lutte contre le racisme anti- Noirs et l’élaboration d’un plan d’équité universitaire. J’encourage les membres de la communauté à lire ma mise à jour récente sur ces actions.
En tant qu’université de recherche de premier plan, York reste fermement investie dans sa défense de la liberté universitaire. Nous ne censurerons aucun membre de notre communauté pour ses recherches ou ses déclarations publiques faites dans le cadre de travaux d’érudition, dans les limites prescrites par la loi et par les politiques applicables régissant la conduite responsable de la recherche. Lorsque la liberté universitaire est gravement menacée, nous n’hésiterons pas à prendre position au nom de notre communauté.
Veuillez agréer mes sincères salutations,
Rhonda L. Lenton
Présidente et vice-chancelière