Nos priorités

Promouvoir l’engagement mondial

En tant qu’université engagée au niveau international avec des étudiants et étudiantes du monde entier, un campus bilingue à Glendon, et des campus au Costa Rica et en Inde, York s’investit dans la création de nouveaux partenariats rassembleurs, dans l’adoption de technologies nouvelles et émergentes permettant l’échange intellectuel, dans l’essai de nouveaux modes d’enseignement améliorant l’apprentissage, dans l’engagement de nouvelles populations vers la poursuite collective du savoir, et dans l’avènement de changements positifs, à l’échelle locale et mondiale.

Au cours de l’année écoulée, York a fait progresser son engagement mondial en améliorant les offres d’échanges internationaux, de programmes d’été, de stages et de programmes académiques; en augmentant sa population étudiante internationale; en participant à des partenariats de recherche innovants et à des projets de collaboration avec des partenaires du monde entier; et en renforçant les réseaux de diplômés et diplômées.

351

ententes actives de partenariat international

2 674

publications cosignées à l’échelle internationale

5 %

augmentation de la population étudiante internationale au cours des trois dernières années

1 929

étudiants et étudiantes dans des programmes bilingues

En décembre 2020, les chercheurs de York se sont associés à des organisations de toute l’Afrique pour lancer un projet visant à prévoir la propagation de la pandémie et à fournir une modélisation pour aider les décideurs de tout le continent à gérer le virus en temps réel.

Jude Kong, professeur adjoint de mathématiques et de statistiques et membre du groupe de travail national de modélisation pour une réponse rapide face à la COVID-19, dirige une équipe interdisciplinaire de plus de 50 chercheurs dans neuf pays africains et au Canada, qui contribue à fournir aux autorités sanitaires et aux décideurs politiques de toute l’Afrique les outils pratiques dont ils ont besoin pour supprimer les vagues d’infections ultérieures ou pour en atténuer l’impact.

Parallèlement à ce projet, le Consortium Afrique-Canada sur l’intelligence artificielle et la modélisation des données en santé publique a été créé. Il est coprésidé par le professeur Jianhong Wu de York et par le professeur Bruce Mellado de l’Université de Witwatersrand, en Afrique du Sud.

Tout au long de l’année universitaire 2020-21, York a continué à élaborer et à mettre en œuvre des plans stratégiques pour son projet Las Nubes au Costa Rica. Le projet contribue au bien-être de la communauté et favorise la conservation de l’environnement grâce à la recherche des professeurs et des étudiants, à l’éducation par l’expérience et à des initiatives d’engagement communautaire.

L’éco-campus Las Nubes offre un programme de trimestre à l’étranger pour les étudiantes et étudiants de York, ainsi qu’un centre de ressources éducatives et d’apprentissage pour les membres de la communauté Las Nubes, avec le soutien des bibliothèques de York.

En juin 2021, le projet Las Nubes a diffusé More than Migrants, le premier d’une série de films documentaires qui examine la vie des gens au Costa Rica. Ce film a été réalisé par le directeur du projet, Phillip J. Montoya. Mathieu Poirier, professeur adjoint en santé, était le responsable académique pour la production de ce film.

Une équipe de chercheurs de York examine les effets des restrictions telles que la distanciation physique et la fermeture des écoles sur les immigrants africains au Canada et l’influence du genre sur ces effets.

En mai 2020, York a accordé une subvention de recherche COVID de 23 224 $ à Gertrude Mianda, professeure d’études des femmes et de genre, de la Faculté des études supérieures et de l’Institut Harriet Tubman, et à Elaine Coburn, professeure d’études internationales et du Centre de recherches féministes, Glendon. Les professeures Mianda et Coburn codirigent une équipe qui examine l’influence du genre sur les défis posés aux immigrés africains (hommes et femmes) par des mesures telles que la distanciation physique, les fermetures d’écoles et les restrictions de voyage, ainsi que les modifications possibles à apporter aux politiques et pratiques pour mieux les soutenir.

En janvier 2021, l’Université York a accueilli la Conférence virtuelle sur l’internationalisation durable et inclusive, co-organisée par York International, la chaire UNESCO de réorientation de l’éducation vers la durabilité et plusieurs partenaires internationaux.

La conférence a réuni des universitaires, des décideurs, des experts en durabilité, des professionnels et des praticiens internationaux de la mobilité, ainsi que d’autres intervenants pour discuter de l’évolution de la mobilité internationale dans l’enseignement supérieur au Canada et dans le monde, et pour élaborer collectivement une vision future de la mobilité internationale qui soit inclusive, novatrice et adaptée aux défis mondiaux actuels.

En juin 2020, York a décerné des maîtrises à une cohorte de réfugiés à Dadaab, au Kenya, dans le cadre du projet Borderless Higher Education for Refugees.

Ce projet, dirigé par un consortium d’universités et d’organisations non gouvernementales (ONG) canadiennes et kenyanes, vise à offrir une éducation de qualité dans les camps de réfugiés de Dadaab et dans les communautés locales adjacentes, à améliorer l’employabilité et à contribuer aux conditions de justice, de durabilité et de paix dans la région par la prestation de programmes universitaires équitables, inclusifs, et sensibles au genre et à la culture.

En février 2021, Mark Terry, chercheur à York, a remporté le Prix d’action des Nations Unies pour les objectifs de développement durable pour le Youth Climate Report, un projet de film documentaire qui met en vedette 525 jeunes du monde entier rendant compte du changement climatique dans leurs communautés.

Le « géo-doc », un format développé par Terry, présente des icônes réparties sur une carte du monde, chacune renvoyant à un documentaire miniature créé par un participant.

En l’absence de voyages internationaux en raison des restrictions liées à la pandémie, York a trouvé des moyens innovants pour continuer à offrir aux étudiants et étudiantes diverses expériences d’apprentissage internationales, notamment par le biais de son programme d’ apprentissage en réseau mondialisé (ARM), qui permet aux membres de la communauté étudiante et du corps professoral et aux chercheurs non universitaires du monde entier de participer et de collaborer à des processus d’acquisition de connaissances et à des projets de recherche concrets.

Cette année, les étudiants et étudiantes ont participé à des projets d’ARM qui comprenaient des conférences conjointes, des recherches collaboratives, des dialogues d’étudiants, des présentations et des concours. Les thèmes abordés allaient de la protection des réfugiés internationaux à la micro-économie, en passant par la politique de santé mondiale et l’enseignement de l’anglais, langue seconde.

Par exemple, dans le cadre de son cours sur la communication, la santé et l’environnement, Charles-Antoine Rouyer, chargé de cours à Glendon, s’est associé à des universités de Quito (Équateur) et de Lille (France) pour donner la chance à la communauté étudiante de participer aux Hemispheric Student Dialogues on the United Nations Sustainable Development Goals et de collaborer avec des étudiants français pour créer une production visuelle illustrant certains des concepts clés étudiés.